Pages

mouvement des femmes Iraniennes

mouvement des femmes Iraniennes

Thursday, February 12, 2015

Mariem Helie Lucas


France : Que font les institutions religieuses musulmanes pendant l’après-Charlie ? Elles lobbyent, avec le plein soutien de l’Etat français.
lundi 9 février 2015 , par siawi3
 

9 février 2015
marieme helie lucas
 
 
En ce 9 février 2015, cinq nouvelles entrées apparaissent sur le site de l’UAM (Union des Associations Musulmanes de Seine Saint Denis 93) : je constate qu’elles constituent un modèle, un résumé des manœuvres religieuses pour un envahissement soft de la laïcité en France. Mais hélas, ça va surement plaire aux autorités françaises qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez en matière de stratégie…
A moins que cela ne corresponde vraiment au changement qu’elles souhaitent sans encore oser le dire en France : l’adoption de la définition anglo-saxonne de la laïcité, non plus en tant que séparation des ‘églises’ et de l’état, mais l’état faisant preuve d’équanimité et d’une égale tolérance envers les différentes religions.
On a pourtant vu ce que ça donnait en Angleterre où les ‘communautés’ font la loi et où la notion de citoyenneté est soumise à l’appartenance ethnique et religieuse.
Ces cinq entrées présentent le point de vue d’organisations religieuses travaillant à modeler l’idéologie de l’état suivant ces deux axes :
 les organisations religieuses doivent être impliquées dans la gouvernance à tous les niveaux ( y compris quand la préfecture fait faire le boulot de prévention de la radicalisation islamiste par les associations cultuelles, renforçant ainsi leur pouvoir, leur légitimité et leur crédit au sein de la population dite-musulmane ainsi que leur représentativité au sein de l’état français) ;
 et les ‘musulmans’ (c’est à dire, selon ces organisations religieuses, toute personne dont le nom ou l’origine géographique présuppose - et de fait impose - une croyance religieuse) sont des victimes : qu’il s’agisse de retirer des enfants à une famille jugée toxique ou de laisser les gendarmes rappeler la loi aux mineurs ; ou qu’il s’agisse de dénoncer des actes racistes qui ont hélas toujours existé sporadiquement en France mais sont maintenant requalifiés en actes contre l’islam et non contre le pauvre bougre qu’on a assassiné ; ou qu’il s’agisse de dénoncer la peur très réelle des ‘musulmans’ devant le danger d’une responsabilité ( et punition ) collective.
Voici comment on forge une opinion : regardons un peu le détail de ces entrées :
Préfecture : l’UAM-93 invitée à la Prévention de la radicalisation en Seine-Saint-Denis
La “lutte contre le radicalisme”, tant mise en avant ces derniers jours, passe avant tout par la lutte contre l’islamophobie, les inégalités de traitement qui aujourd’hui frappent la Communauté musulmane, le discours populiste des politiques, la libération de l’expression islamophobe dans nos médias, etc...*
Islamophobie : la famille Msakni privée de leurs 5 enfants
Msakni est une famille musulmane dans la tourmente suite à une grave injustice. Le 29 janvier 2015, la police a décidé d’enlever les cinq enfants de cette famille de Bourgoin Jallieu, dans la région Lyonnaise, car elle « soupçonne le père de rejoindre la Syrie ». Parmi les cinq enfants, il y a un nourrisson de 3 mois allaité par sa maman.*
Terrorisme : Ahmed 8 ans au commissariat de Nice
Un môme de 8 ans n’a nullement sa place dans un commissariat ou dans une gendarmerie. L’école publique est le lieu d’apprentissage par excellence du vivre ensemble, les enseignants doivent aider les élèves à décoder l’actualité et non les « balancer » à la police ou aux gendarmes.
Enfin qu’est-ce qu’on peut attendre d’un enfant musulman quand son professeur le piège par la question : « soutiens-tu Charlie Hebdo qui insulte ton Prophète ou plutôt les terroristes ? ».
*
Mohammed El Makouli assassiné de 17 coups de couteau : témoignage de sa femme
Dans la nuit du mercredi au jeudi 15 janvier 2015, à Beaucet, un village dans le département du Vaucluse, Mohammed El Makouli un musulman de 47 ans, a été assassiné atrocement de 17 coups de couteau chez lui par son voisin tenant des propos islamophobes.
Sa femme blessée de plusieurs coups de couteau en essayant de le défendre raconte l’atrocité de cette nui
t *
M’hammed Henniche : « Les musulmans savent qu’ils vont payer »
La communauté musulmane est passée d’un cauchemar à un autre. Tout le monde a compris que cela va se retourner contre nous, quand bien même les politiques disent qu’il ne faut pas faire d’amalgame et qu’ils donnent une image d’unité. Alors que c’est une minorité, des marginaux qui ont fait ça, les musulmans savent qu’ils vont payer. La punition sera collective. Les gens sont en colère. *
Commençons par la dernière : c’est un tissu de dévoiement de la pensée rationnelle, ou bien une habile construction destinée à renforcer tout ce qu’on peut voir monter sous le vocable ‘ islamophobie’.
Il s’agit apparemment d’une interview donnée au Parisien par Mohamed Henniche (M’hammed Henniche est l’un des principaux représentants des musulmans de Seine-Saint-Denis et le président de la mosquée de Pantin.) qui a longtemps dirigé l’association UAM 93. La ‘communauté musulmane’ y est décrite comme exclusivement victime – mais curieusement moins des intégristes armés que des français en général : ‘angoissée’, ‘peur’, ‘punition collective’, ‘stigmatisés’, voici quelques uns des termes utilisés par Mr Henniche qui affirme que ‘les musulmans savent qu’ils vont payer’.
Je ne doute d’ailleurs pas une seconde que la population dite-musulmane ne soit à juste titre effrayée devant la montée de l’extrême droite xénophobe en France ; mais je suis épouvantée que la menace de l’extrême droite religieuse dite-islamiste ne soit pas du tout mentionnée comme cause potentielle d’angoisse.
Devant cette angoisse, les ‘musulmans’ ont besoin d’un ‘soutien religieux’ . Notez bien : pas républicain, ou policier, ou citoyen.
Et d’ailleurs vers qui se tourne Mr Henniche, - en cela en parfaite adéquation avec le journaliste-interviewer, notons le ? Vers les associations juives, de façon à montrer qu’il y a ‘une union’ - non pas entre citoyens mais entre représentants de différentes religions.
Le consensus journaliste- musulman, en l’occurrence, montre l’étendue du problème de la pensée dominante ; il ne vient à l’esprit de personne de demander que pensent, que font les voisins du 93 non musulmans (qui ont peut être peur, eux, des attentas dits-islamistes), comment accroitre la capacité de protection mutuelle dans un espace donné…
Adieu la laïcité… Henniche enjoint bien de ‘casser le communautarisme’ mais il fait exactement le contraire en s’adressant aux communautés de culte et non à ses concitoyens en général.
Quant aux assassins, ce sont des ‘marginaux’, une ‘minorité’, le ‘mauvais sort’ ( ?), ‘un groupe qui a fait une bêtise’… Je lui accorde la ’minorité’, mais pour le reste...on croit rêver : au temps de Daech, d’Al Qaeda, des Taliban, de Boko Haram, des Shababs – cette autre forme de globalisation dont notre gauche a peur de parler, laissant stupidement ce soin à l’extrême droite xénophobe -, dire que ce sont des isolés irresponsables n’est pas une clause de style : c’est un mensonge politique éhonté.
Et qualifier ces assassins de malades mentaux, fous et irresponsables, comme beaucoup l’ont fait, dans le souci de les distinguer et de les rejeter hors de la ‘communauté musulmane’ revient aussi à les exonérer de leurs crimes. Le psychiatre Boris Cyrulnik s’est élevé contre cette implicite exonération par référence à la maladie mentale. et a affirmé : ‘non, ils ne sont pas fous !’, avant de les comparer – comme nous le faisons depuis les années 90 - aux nazis.(1)
Adieu la laïcité : c’est également ce que fait la Préfecture du 93 qui fait appel à l’UAM pour ‘faire de la prévention de la radicalisation’ dans le département. Je serais curieuse de savoir si les autorités font autre chose en matière de prévention, à part appeler les associations religieuses à leur secours ?
Car que peut il arriver si l’UAM est la seule à faire de la prévention, pour le compte de l’état français ? Au mieux, les jeunes seront instruits à devenir de meilleurs musulmans, pas de meilleurs citoyens ; on leur inculquera qu’il existe un ‘vrai islam’, un ‘bon islam’, lequel doit donc avoir droit de cité dans les instances politiques françaises, lesquelles cesseront donc d’être laïques.
Le problème qui se posera donc immédiatement est : qui parle pour le bon islam, qui parle pour le mauvais ? Sera-ce au gouvernement français d’en décider ? On peut voir se profiler des querelles de représentation et des attaques quant à la légitimité d’un gouvernement supposé laïque à trancher en la matière.
De plus, comment ne pas voir que le choix se porte délibérément – et exclusivement - sur une association religieuse, alors qu’il existe dans toute la Seine Saint Denis depuis plusieurs décennies des associations laïques radicales, comme par exemple Africa 93, dirigée par Mimouna Hadjam, laïque et fille d’ouvrier nord-africain émigré, lui même très impliqué dans les luttes ouvrières de son temps ?
Mimouna elle même a été menacée et attaquée plusieurs fois dans le 93, et le local d’Africa 93 fut partiellement détruit – non pas par leurs voisins non musulmans, mais par leurs voisins endoctrinés par les prêcheurs de l’extrême droite religieuse. Pourtant, elle n’a pas été sollicitée par l’état français représenté par la préfecture de Seine Saint Denis pour participer à la prévention, et les attaques dont elle et son association laïque on été l’objet ne figurent pas parmi celles qui provoquent la ‘peur’ et l’’angoisse’ des ‘musulmans’, selon l’UAM. Quelle contradiction !
Nous dénonçons cette attitude des gouvernements successifs en France, qui nous dé-légitimisent auprès des populations dites-musulmanes : seuls sont jugés ‘authentiques’ représentants des ‘musulmans’ ceux qui se définissent comme religieux ; ce qui serait logique si, dans le même temps, toute la population d’origine émigrée n’était pas estampillée ‘musulmane’ par les mêmes autorités de la république… Sémantique, à moi !
Enfin, ne pas tenir compte, dans la lutte contre la ‘radicalisation’, de l’énorme disparité des moyens idéologiques (les prêcheurs qui font leur travail prosélyte depuis des décennies en France en toute impunité) et financiers (merci à l’Arabie Saoudite et maintenant au Qatar) dont dispose l’extrême droite religieuse par rapport aux anti-intégristes, cela relève de l’utopie : l’enrôlement de l’UAM est une goutte d’eau dans la mer face aux moyens dont disposent les ‘radicaux’ de l’extrême droite religieuse.
Sous la signature du président de l’UAM, on découvre la vraie source de la radicalisation : elle est due à ‘l’échec de la représentativité du culte musulman’. Mais qu’est il donc de la loi française qui précisément interdit toute représentation politique des religions dans la république laïque ? , cette fameuse loi de 1905-1906 , - promulguée donc bien avant qu’une émigration nord africaine ne serve aux ignares manipulateurs et à ceux qui les suivent aveuglément à prétendre que c’est une loi contre l’islam !
Pour l’UAM-93, ‘la “lutte contre le radicalisme”, tant mise en avant ces derniers jours, passe avant tout par la lutte contre l’islamophobie, les inégalités de traitement qui aujourd’hui frappent la Communauté musulmane, le discours populiste des politiques, la libération de l’expression islamophobe dans nos médias, etc.’ Notons que l’extrême droite religieuse n’est pas une seule fois mentionnée.
Et de conclure , au mépris des lois sur la laïcité : ‘ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce n’est pas d’un clergé qui va formater les musulmans et unifier les visions. Nous avons besoin d’une autorité religieuse indépendante de toute influence étrangère –consulaire ou idéologique- qui jouisse d’une bonne crédibilité qui permettra d’orienter les musulmans de France et en particulier les plus jeunes.
Par quel miracle la Préfecture de Seine Saint Denis peut –elle espérer que l’Union des Associations Musulmanes de Seine Saint Denis est la bouée de sauvetage, seule et unique, avec laquelle traiter le problème de la radicalisation des jeunes en banlieue parisienne ? L’unique but de l’UAM est de dévoyer les lois laïques, pour s’assurer une représentation politique. Ce pour quoi elle a besoin de la menace de radicalisation des jeunes et de pouvoir apparaître comme l’unique sauveur – deus ex machina.
L’UAM utilise ensuite trois exemples pour démontrer la victimisation des ‘musulmans’ :
. les services de protection de l’enfance ont retiré cinq enfants à une famille dont la police ‘soupçonne le père de rejoindre la Syrie’
. un enfant scolarisé dans le primaire a été entendu par la police après avoir été accusé d’avoir fait des déclarations pro-terroristes au sein de son école
. un père de famille a été assassiné par un de ses voisins
Commençons par ce dernier. Hélas, les crimes racistes n’ont pas été éradiqués de la société française, bien qu’ils soient poursuivis en justice et dénoncés par les associations de droits humains qui suivent de près le traitement qu’y apportent les tribunaux et les condamnations qui s’ensuivent, n’hésitant pas à faire appel si nécessaire. Hélas aussi, il y a eu après le massacre de Charlie Hebdo plusieurs attentats contre des lieux de culte musulmans, que l’état français a du faire protéger.
Sauf que ça ne s’appelle plus des crimes racistes, c’est devenu de ‘l’islamophobie’. Les ex-‘arabes’ sont devenus des ‘musulmans’ sans que ce glissement sémantique n’inquiète outre mesure .
Nous continuons à perdre la bataille des concepts, lancée il y plus de dix ans par l’extrême droite religieuse ! Mais c’est un autre sujet qui mériterait un autre article…
Ce qui est intéressant, c’est que l’UAM amalgame sous le terme ‘islamophobie’ des incidents divers et de graves crimes comme des attaques armées : elle dénonce sans discrimination la : ‘vague islamophobe qui a déferlé contre les musulmans de France depuis le 7 janvier 2015 (attaques contre des mosquées, audition des enfants musulmans par des gendarmes et des policiers, etc.)’.
Ainsi des attaques armées contre des mosquées, avec le risque de blesser des croyants qui y seraient en train de prier , seraient à mettre sur le même plan que des rappels à l’ordre républicain menés auprès de mineurs ? L’audition d’un jeune enfant de ‘8 ans au commissariat pour apologie du terrorisme’ deviendrait selon les termes de l’UAM une ‘grave atteinte aux droits fondamentaux d’une partie de la population française. Tous les enfants auditionnés sont musulmans’.
Comment est ce que les services de l’état sont supposés traiter la ‘radicalisation’ des jeunes s’il ne leur est même pas loisible de faire appeler un enfant (par ailleurs accompagné de son père et d’un avocat, selon de nombreux rapports de presse) devant les représentants de la loi pour y entendre un rappel à l’ordre républicain ? Comment se fait-il que cette indignation ne s’applique pas quand des mineurs y sont également convoqués ( sans doute, cette fois, sans leur père et leur avocat !) pour répondre d’un larcin mineur ou d’une agression sans gravité ?
L’UAM va jusqu’à accuser l’enseignant de cet enfant de l’avoir ‘piégé’, alors même que d’autres incidents, traités de la même façon par la police, sont à déplorer, pendant la même période, parmi les enfants scolarisés. Tous ces instituteurs et professeurs, dans différents établissements d’enseignement en France, seraient ils donc tous xénophobes et chercheraient-ils à ‘piéger’ leurs élèves pour mieux les envoyer devant la police ?
Voici l’excuse fournie par l’UAM : ‘Qu’est ce qu’on peut attendre d’un enfant musulman quand son professeur le piège par la question : ‘soutiens tu Charlie Hebdo qui insulte ton Prophète ou plutôt les terroristes’ ?’. Permettez moi de douter que la question, si question il y a eu, ait été posée dans ces termes. Mais en tout état de cause, la réponse que feraient les enfants de mes amis laïques et croyants éclairés, émigrés d’Afrique du Nord, est simple : leurs enfants ne diraient pas qu’ils soutiennent les terroristes, si cette question stupide leur avait vraiment été posée. Sans le moindre doute. Parce que leurs propres parents, leur famille, ou leurs amis ont déjà subi la répression et la terreur de l’extrême droite religieuse. Et que c’est pour y échapper qu’ils sont en France. Un enfant qui n’a pas entendu dire ça dans sa famille n’aurait pas l’idée de ‘soutenir les terroristes’.
Et l’UAM de conclure : ‘Un môme de 8 ans n’a nullement sa place dans un commissariat ou dans une gendarmerie ; l’école publique est le lieu d’apprentissage’.
Oui, certes l’éducation se fait à l’école, pour peu qu’on la laisse s’y faire, ce dont je doute en pensant aux innombrables rapports d’instituteurs et de professeurs de collèges et de lycées (2) qui témoignent de l’interdiction qui leur est faite par les élèves d’aborder certains sujets d’histoire, de sciences ou de morale. Je dis bien l’interdiction. Violente au point d’y céder. Et voici plus de deux décennies qu’ils en témoignent dans l’indifférence générale. Encore beau quand on ne les accuse pas d’islamophobie ou d’ infirmité pédagogique.
Mais non, l’école n’est pas le lieu où on rappelle la loi après une infraction. Ce serait la dévoyer que de confondre ces deux missions de la république.
Quant à la protection des mineurs qui retire les enfants aux parents jugés toxiques pour leur progéniture, on connaît certes des cas où cette séparation a été abusive et nocive pour les enfants placés en institution ou chez des familles d’accueil - sans que ni les parents ni les enfants ne soient de près ou de loin des musulmans ! - : mais là n’est pas la question du jour.
La question est : s’il existe des catégories de toxicité des parents envers leurs enfants, le fait de vouloir rejoindre les forces de Daech en est-elle une ? Faut il retirer leurs enfants à des parents qui prônent et s’apprêtent à pratiquer l’élimination physique des ‘infidèles’ ? ou des juifs ? ou des déficients mentaux ? ou des communistes ? ou des gypsies ? Bref, des untermensch ?
Je n’ai pas la réponse – elle est bien difficile à déterminer - mais je suis sure que c’est dans ces termes-là qu’il faut la poser. Quel est le rôle de l’état et de la protection de l’enfance quand un père risque d’emmener ses enfants participer à une entreprise criminelle, et être éduqués dans une idéologie criminelle ? En ces temps de commémoration d’Auswitch, ce qui serait criminel, c’est de ne pas se le demander, quelle que soit par ailleurs la réponse qu’on y apporte.
Tant qu’on n’aura pas fait le parallèle qui s’impose entre forces d’extrême droite religieuse (prétendument islamique) et fascisme, on est très loin de trouver la solution à la ‘radicalisation’ en cours. Elle marche main dans la main avec la montée du Front National qui, je le rappelle, vient d’atteindre les 49,1% lors d’une élection législative partielle dans un département français, le Doubs. Ces deux extrême-droites ont besoin l’une de l’autre et se renforcent mutuellement.
* (Tous ces artices sont accessibles sur le site de l’UAM 93)
Notes :
(1)
http://siawi.org/article8685.html
Massacre à Charlie : Les analyses éclairantes du très sage neuropsychiatre Boris Cyrulnik
(2)
http://siawi.org/article8786.html
Pourquoi j’ai démissionné du lycée Averoes, par Soufiane Zitouni

No comments:

Powered By Blogger