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mouvement des femmes Iraniennes

mouvement des femmes Iraniennes

Thursday, June 05, 2014


« Faire vivre la laïcité », sous la direction d’A. Seksig

Samedi 31 mai 2014
Vient de paraître Faire vivre la laïcité, ouvrage collectif, utile et singulier1. Il rend enfin public deux  des derniers travaux de la mission Laïcité du Haut conseil à l’intégration (HCI) liquidée par  le cabinet de Jean-Marc Ayrault2

La laïcité dans l’enseignement supérieur et dans la société

Le livre contient l’Avis du 28 mars 2013, Expression religieuse et laïcité dans les établissements publics d’enseignement supérieur en France. Ce rapport  fait le point avec précision sur les problèmes rencontrés à l’université et dans les écoles supérieures en matière d’expression religieuse et de laïcité : professeurs empêchés de faire cours au nom de convictions religieuses, récusations d’un examinateur en raison de son sexe, financements et allocations d’un local à des organisations manifestement communautaristes… Tout en cherchant à préserver la tradition libérale de l’Université, le rapport prend acte que la réalité universitaire  d’aujourd’hui n’est plus celle du XIXe siècle et qu’il convient de garantir par la neutralité laïque la liberté et la sérénité indispensables à l’enseignement et à la recherche.
Le second grand texte du volume rassemble les Actes des Conférences organisées en 2012 et 2013 par le HCI. L’ensemble foisonne d’analyses instruites et de discussions concrètes sur l’école mais aussi sur des secteurs de la vie sociale trop longtemps contournés quand on traite de laïcité, comme l’Hôpital, le travail social, la petite enfance et  l’entreprise privée.

Un Manifeste pour réfléchir à des solutions

Ces deux textes sont précédés d’un avant-propos d’Élisabeth Badinter et d’un Manifeste pour faire vivre la laïcité signé des 24 bénévoles qui ont œuvré à la mission Laïcité du HCI. Ce texte militant ne cache rien des difficultés présentes. Il rappelle  que des mouvances religieuses font pression sur la société pour mettre fin à la suprématie du droit civil sur les interprètes des commandements religieux. Il montre également que la laïcité est aujourdhui  prise en tenaille entre la xénophobie identitaire et le communautarisme inclusif qui aggravent chacun à leur façon la fragmentation sociale.

Contre le déni de réalité

Une réunion de présentation de cet ouvrage collectif s’est tenue mardi 27 mai dans l’Amphithéâtre Abbé Grégoire du Conservatoire national des Arts et Métiers (Paris). Autour d’Alain Seksig, cinq des contributeurs du livre ont présenté succinctement leur champ d’intervention. Natalia Baleato, directrice de la crèche Baby-Loup, a expliqué avec sobriété la pugnacité nécessaire pour résister à l’intimidation intégriste. Le Pr Sadek Beloucif (hôpital Avicenne) a rendu compte du travail déjà accompli  pour surmonter à l’aide de la laïcité les difficultés qui apparaissent au quotidien dans des établissements publics où doit aussi être respectée l’autonomie du patient. La sociologue Yolène Dilas-Rocherieux a pointé l’antagonisme  des requêtes communautaristes  et de l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 et insisté sur la puissance normative de la laïcité comme code de vie collective. Et Philippe Fanartzis (Paprec) a évoqué le besoin pour de nombreuses entreprises privées de se doter d’une « charte de la laïcité et de la diversité », afin d’anticiper avant que des difficultés ne surviennent.
Élisabeth Badinter a clos les interventions de la tribune sur le déni de la réalité de l’intégrisme religieux. Elle a montré que ce déni opérait comme une censure efficace contraignant  à taire un attachement très majoritaire à l’universalité laïque.
Un échange s’est ensuite engagé avec l’auditoire, qui remplissait l’Amphithéâtre, sur la querelle des accompagnateurs de sorties scolaires, l’interprétation des statistiques des conflits surgissant au quotidien, le besoin d’un « intellectuel collectif » de la laïcité et sur l’apparition à l’école publique de nouvelles tenues religieuses3.

Après le 25 mai 2014

Cette réunion s’est tenue deux jours après le désastre électoral du 25 mai 2014. Elle a confirmé que les politiciens et divers idéologues de « gauche » qui ont abandonné au FN la classe ouvrière et les secteurs les plus précarisés du peuple, ont également déserté la laïcité républicaine, toujours au bénéfice du FN.  
Le combat à mener contre le déni du péril intégriste, contre les intimidations, les confusions et les détournements, n’est cependant pas perdu. Car il s’agit maintenant d’offrir à l’immense majorité des Français, sans religion et de toutes religions,  attachés à l’intégration républicaine, les moyens de se revendiquer de la laïcité, de la faire évoluer en fonction des besoins présents et d’apercevoir ce que nous perdrions  si elle venait à disparaître.
Ainsi, cette réunion appelée par « l’ex-mission Laïcité du HCI » a montré que des forces étaient partout disponibles pour assumer et propager ce bien structurant d’un peuple libre et fraternel qu’est la laïcité. Chacun, malgré les difficultés socio-économiques et à cause d’elles, peut devenir co-auteur responsable de la laïcité républicaine et contribuer ainsi « faire vivre la laïcité ». Voilà pourquoi l’article 15 de la Charte de la laïcité à l’école prévoit que « par leurs réflexions et leurs activités, les élèves contribuent à faire vivre la laïcité au sein de leur établissement ».
  1. Faire vivre la laïcité, sous la direction d’Alain Seksig, Avant-propos d’Élisabeth Badinter, Le Publieur, mai 2014, 310 p., 22 €. []
  2. Le Comité de réflexion et de propositions sur la laïcité  auprès du HCI  a été installé en 2010 par le président du HCI suite à la décision du Président de la République de confier au HCI une mission de suivi des questions liées à l’application du principe de laïcité. Les services du Premier ministre ont mis fin à l’automne  2013 à cette  mission,  peu après une campagne de presse mensongère contre son rapport sur l’enseignement supérieur qui avait mystérieusement « fuité », et peu avant l’interdiction par  le cabinet du Premier ministre de la publication de ce rapport par la Documentation française. Et, pour que la signification politique de cet « avis de décès » de la mission Laïcité du HCI n’échappe à personne, on trouva en décembre 2013 sur le site du Premier ministre un « rapport sur la refondation de la politique d’intégration » d’inspiration communautariste, visant à substituer une politique dite d’ « inclusion » à une politique républicaine d’intégration. La mise en ligne sur le site du Premier ministre de ce rapport signa sans gloire le  second « avis de décès » de la mission Laïcité du HCI. []
  3. Sur cette questions des « abayas », l’auditoire a été renvoyé la contribution de Sophie Mazet : http://www.hommes-et-migrations.fr/index.php?id=6581. []

Hommage à Helma Sanders

http://www.filmsdefemmes.com/sites/default/files/styles/portrait/public/actualite-images/helma-sanders-brahms.jpg?itok=jGEneh71
Lundi 02 Juin - 12h30
Hommage à Helma Sanders Brahms 
Grâce à Helma, grâce à l’intensité et à la force, de son cinéma nous avons accepté de nous engager dans la restitution de nos vies à travers l’Histoire.
Nous avons pris conscience que nous sommes vivantes et responsables. Désormais nous faisons face à notre histoire personnelle et à la grande Histoire collective.
C’est cela le talent particulier d’Helma : celui de savoir solliciter l’individu dans son histoire et dans l’Histoire. Une oeuvre majeure. 
A partir de cette position (évidente dans son film : Allemagne Mère Blafarde qui connut un très grand succès international), que je ressens comme politique et
artistique, Helma Sanders Brahms a rayonné dans le cinéma européen et mondial de manière forte et constante. Elle a sillonné le monde entier avec ses films à travers les plus
prestigieux festivals collectionnant les récompenses Berlin, Venise, Cannes, Tokyo, Créteil…
 
Ma rencontre avec Helma date de 1979 année de naissance de notre festival . Elle avait déjà une oeuvre en plein essor et notre festival débutant a connu grâce à sa venue un succès public et médiatique
immédiat. Nous étions les « filles des ennemis héréditaires » : c’était de cette façon que nous parlions de nos vies. Elle particulièrement, avec les autres réalisatrices allemandes des années 80, a
apporté au cinéma français une nouvelle dimension : celle de la liberté de passer du documentaire à la fiction, du court métrage au long métrage dans un élan créatif en prise directe avec la réalité.
En France, notre Agnès Varda était alors une des seules à avoir tout essayé. 
Helma a tout tenté, y compris le film musical « Clara », son dernier long métrage fiction que nous avons présenté à la cinémathèque française en 2009 et qui met en
scène la vie et l’oeuvre de Clara et Robert Schuman et Johannes Brahms.
Y compris des parcours inattendus comme aux côtés de Pier Paolo Pasolini suivant son travail sur Médée. C’est d’ailleurs lui qui a fortement encouragé Helma à faire du cinéma de fiction.
J’ai revu récemment un de ses premiers films inédit en France, « les Derniers Jours de Gomorrhe (Die letzten Tage von Gomorrha, 1974) ».
Là aussi je suis admirative devant l’invention formelle qui fait de ce film une vraie aventure de politique fiction, mais surtout une création visionnaire organisée comme un film-d’opéra .
Le festival Internationnal de Films de Femmes de Créteil est fier, je suis fière d’avoir pu découvrir assez tôt l’oeuvre d’Helma SANDERS BRAHMS pour qu’elle reste présente dans les esprits et les coeurs de toutes les spectatrices de Sceaux et de Créteil et surtout qu’elle touche les jeunes générations.
 Sa mémoire sera honorée et nous serons vigilantes pour que son oeuvre demeure.
Jackie BUET
29/05/2014

Actualités

Edito #9 de Danielle Bousquet

4 juin 2014
De l’importance des chiffres
Avez-vous des chiffres ? Cette question est très souvent posée par les sceptiques ou les friands de statistiques quand le sujet de l’égalité femmes-hommes émerge. Oui, les chiffres sont essentiels pour rendre visibles les inégalités entre les femmes et les hommes et mieux les cerner. 
Du rapport Blum de 2000[1] au rapport Ponthieux de 2013[2], des progrès importants ont été réalisés dans la production de statistiques publiques et d’analyses quantitatives relatives à la situation respective des femmes et des hommes dans tous les domaines de la vie.. 
Néanmoins, trois enjeux principaux se posent encore aujourd’hui en la matière : 
  1. Nous manquons de chiffres dans des champs encore insuffisamment explorés : parité dans les associations, excision, chiffres relatifs à la pratique de l’IVG, données sexuées croisées avec la CSP, données actualisées sur les mobilités, etc. ;
  2. Nous manquons de chiffres aux échelons locaux par le développement de données territorialisées et notamment en milieu rural.
  3. Nous avons besoin d’accroître la visibilité, l’accessibilité et l’intelligibilité des chiffres, très nombreux, déjà existants.
Le HCEfh contribue aujourd’hui à répondre à ces enjeux, aux côtés des autres acteurs et actrices de l’égalité femmes-hommes – notamment du Service des droits des femmes et de l’égalité (SDFE) du Ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports qui publie annuellement « Les chiffres clés de l’égalité ».
Cette lettre d’information, dédiée à ce maillon essentiel de la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes que constituent les chiffres sexués, vise à mettre en lumière deux sources phares présentant de manière synthétique les chiffres de l’égalité :
Relevons ici également la création d’un dossier « Femmes et Hommes » sur le site de l’INSEE .
Enfin, un focus est mis sur les chiffres nouveaux rendus publics en ce printemps en matière d’inégalités femmes-hommes dans les quartiers relevant de la politique de la ville et dans les territoires ruraux fragilisés, publiés dans le cadre de l’étude réalisée par le HCEfh, en collaboration avec l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) et l’INSEE.

Je vous invite à vous saisir de ces outils pour mieux comprendre les inégalités sexuées, sociales et territoriales et mieux les combattre.
 
Danielle Bousquet

Wednesday, May 14, 2014

les photos de 13 Mai. 200 écoliers Nigérian otages d'intégrisme

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10152475728459612&type=1&l=3f33f5837d

dommagr

Traduit de l’anglais
                (envoyé le 12 mai 2005 en réponse à notre Rapport quadriennal
en tant qu’ONG à l’ECOSOC)

Le Comité des ONG a considéré le rapport quadriennal soumis par la Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes pour la période 2000 – 2003 et souhaite attire votre attention au point suivant:

Concernant la reference de votre organisation aux voiles des femmes comme “article de vêtement discriminatoire”, nous vous prions de bien vouloir noter le droit de chacun-e de pratiquer librement sa religion. Donc, le port de voiles par des Musulmanes doit être vu de cette perspective.

Nous vous prions de bien vouloir indiquer votre compréhension de ce concept par écrit et d’accompagner votre note avec une version corrigée de votre rapport quadriennal. Nous vous prions de répondre immédiatement afin que le Comité puisse inclure ses considérations de votre rapport avant la fin de sa session actuelle.

                                                                               Bien sincèrement,
                                                                               E. Joyce Buchanan
                                                                               DESA Section ONG
                                                                               Email Buchanan@un.org

Notre réponse fut immediate, comme demandée.

                                                                               Le 16 mai 2005

Madame Buchanan,

          Nous avons reçu votre message faxé au nom du Comité et avons beaucoup de mal à comprendre. L’unique référence au voile islamique dans notre rapport concernait Mme. Mary Robinson. Le Comité prétend-il que Mme. Robinson a le droit de porter un voile dicté par cette religion ? A notre connaissance certaine, Mme. Robinson est une Catholique romaine, et il est donc impossible de prétendre que c’est son droit “de pratiquer librement sa religion” en portant un voile islamique.
          Notre référence à cet article de vêtement comme discriminatoire est une citation des lettres reçues d’organisations musulmanes à cette époque (2001) concernant Mme. Robinson. Notre mission et notre devoir nous obligent à une solidarité avec ces femmes, comme avec toutes les femmes partout et de toutes religions qui protestent, nullement contre leurs religions, mais contre les diktats de ces éléments extrémistes qui prétendent représenter leurs religions.

          Ci-dessous les extraits pertinents des versions anglaises et françaises de notre Rapport. [Je vous épargne l’anglais.]
          “Le 31 mai à Genève deux déléguées ont rencontré Mary Robinson, Haute Commissaire pour les Droits Humains de l’ONU pour protester contre son port du voile islamique à la Conférence Préparatoire de l’Asie-Pacifique  pour la Conférence Mondiale Contre le Racisme. Des ONG courageuses y avaient refusé de porter ce voile discriminatoire et avaient exprimé leur émotion à la C.L.E.F. et aux médias sur ce manque de solidarité.”

Il n’est pas en notre pouvoir de changer le contenu des messages reçus à cette époque ni de défendre le droit de Mme. Robinson de pratiquer une religion qui n’est pas la sienne.

                                                                     Bien respectueusement,

                                                                     Bernice Dubois, Secrétaire Générale


Tuesday, May 13, 2014

Féministes Pour une Europe Solidaire



Féministes Pour une Europe Solidaire
Réponse de FPES au questionnaire de la Fédération Humaniste Européenne.
Nous vous remercions d'avoir pris l'initiative d'adresser un questionnaire portant sur un thème majeur : la défense de lÉtat de droit et la laïcité en Europe.
Sachez que la liste « Féministe pour une Europe Solidaire », s'est clairement positionnée en faveur de ces principes en affirmant sa volonté de défendre et construire l'Europe de l'égalité face à la montée des conservatismes inspirés notamment par des idéologies religieuses.
Dès le lancement de notre liste, le principe de laïcité a été inscrit dans notre programme et a fait l'objet de deux fiches que vous trouverez ci-jointes. :
Notre programme vise trois axes principaux : (1) une Europe qui garantisse la liberté de disposer de son corps, (y compris l'accès libre à l'avortement) en linscrivant dans la Charte Européenne des droits fondamentaux et en reconnaissant la laïcité comme principe émancipateur, (2) une Europe qui garantisse lemploi décent, le salaire égal pour un travail égal et la protection sociale ( notamment par la protection des  services publics contre les effets de laustérité budgétaire et un cadre européen de protection contre le développement des salarié-e-s pauvres, principalement des femmes),(3) une Europe qui lutte activement contre les violences faites aux femmes quel que soit leur âge (harcèlement sexiste à lécole, violences au sein du couple, dans l'entreprise, violences dans l'espace public, violences prostitutionnelles,...)

Nous considérons que le respect des droits de la personne doit primer sur toute autre revendication qu'elle soit religieuse, culturelle ou traditionnelle. La base de notre argumentation est la résolution de l 'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe(N° 1464 (2005), qui exhorte les États à :« protéger pleinement toutes les femmes vivant sur leur territoire contre toute violation de leurs droits fondée sur ou attribuée à la religion (...) ».

En conclusion, nous nous engageons, si nous sommes élu-e-s, à défendre les différentes revendications que vous présentez dans votre texte (laïcité des lois et des institutions européennes, défense de lÉtat de droit, de la démocratie, et des droits de l'Homme, politique de recherche,et enfin relations extérieures)

Feminists for Solidarity in Europe
FFES Replies to the European Humanist Federations Questionnaire
Thank you for having sent out a questionnaire on a major issue: supporting the Rule of Law and Secularism in Europe.

Please be aware that the Feminists for a Europe in Solidarity list is clearly in favour of these principles, having asserted its will to support and built an egalitarian Europe against the rise of conservatisms, particularly those inspired by religious ideologies.

From the start, the principle of secularism was inscribed in our program and is the object of two notes you will find attached:

Our program has three principal axes: (1) A Europe that will guarantee the freedom to dispose of ones body (including free access to abortion) by writing this into the European Charter of Fundamental Freedoms and by recognising secularism as an emancipating principle, (2) A Europe that guarantees decent employment, equal wages for equal work and social protection (particularly by public services protecting people against the effects of budget austerity and a European framework of protection against encouraging impoverished employees, primarily women), (3) a Europe that actively combats violence against women, whatever their age (sexual harassment in schools, violence practiced by partners in the home, by anyone in the work place, in public, the violence of prostitution,…).

We consider that respect for individual rights must precede all other claims, whether these be religious, cultural or traditional. We base our argument on the resolution of the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (N° 2464, 2005), exhorting States to: fully protect all women living in their territory against any violation of their rights based on, or attributed to, religion (…).

To conclude, we are committed, if elected, to defend the various claims you present in your text (legal secularism and European institutional secularism, defence of the Rule of Law, of democracy, and of Human Rights, policy in favour of fundamental scientific research and in line with your own specifications concerning foreign relations).



Sunday, May 04, 2014

Wednesday, April 16, 2014

Libres Mariannes Midi-Pyrénées

Libres MarianneS Midi-Pyrénées



et l’Ecole Supérieure d’AudioVisuel 
Vous proposent

« L’exil
et le royaume »

Courts métrages présentés par

Jamileh NEDAI
Roshanak
ROSHAN
Deux réalisatrices iraniennes

Projections suivies  d’un débat avec
le public

Thursday, April 10, 2014

info



L’Association
Libres MarianneS Midi-Pyrénées
et l’Ecole Supérieure d’AudioVisuel 
Vous proposent

« L’exil et le royaume »

Courts métrages présentés par

Jamileh NEDAI
Roshanak ROSHAN
Deux réalisatrices iraniennes

Projections suivies  d’un débat avec le public


Vendredi 11 avril 2014 à 19h30
Auditorium de
L’Espace des diversités et de la laïcité
38 rue d’Aubuisson
Toulouse


                        Métro ou Parking Jean Jaurès

      Entrée libre (participation bénévole

Sunday, April 06, 2014

Women.Cinema.Kate.Millett


A l’écran, la parité est rentable

Le Monde.fr | 04.04.2014 à 18h09 • Mis à jour le 04.04.2014 à 18h14
Une image de "La Reine des neiges", de Chris Buck et Jennifer Lee

Une femme en tête d’affiche serait synonyme d’échec au box-office. C’est pourcontrer cette croyance hollywoodienne que FiveThirtyEight – site américain spécialisé dans le journalisme de données fondé en 2008 par Nate Silver, connu pour avoir été un des premiers à prévoir les victoires d’Obama en 2008 et 2012 – a analysé 1 615 films sortis entre 1990 et 2013 aux Etats-Unis et auCanada en croisant leurs recettes au box-office recensées par le site The Numbers et leur degré de sensibilité féministe tel qu’établi par le test de Bechdel avec le site Bechdeltest.

Le test de Bechdel, nommé d’après la dessinatrice américaine Alison Bechdel et sa planche The Test parue en 1985, vise à mesurer l’importance des personnages féminins dans une œuvre à partir de trois critères : la présence d’au moins deux femmes nommées dans le film, le fait qu’elles aient une conversation ensemble, et que cette conversation ne porte pas sur un personnage masculin. « Si les critères sont remplis, les personnages féminins ont un minimum de profondeur », explique le journaliste de FiveThirtyEight, Walt Hickey.
« SEULEMENT LA MOITIÉ »
Sur les 1 794 films sortis entre 1970 et 2013 évalués par les internautes sur le site Bechdeltest, « seulement la moitié a au moins une scène dans laquelle une femme parle à une autre de quelque chose qui n’a rien à voir avec un homme », observe Walk Hickey, en notant que des succès aussi récents qu’Avengers ouVery Bad Trip 3 échouent au test.
En se penchant sur les 1 615 films sortis ces vingt dernières années figurant aussi bien sur The Numbers que sur Bechdeltest, l’équipe de FiveThirtyEight a remarqué que les longs-métrages passant le test ont coûté beaucoup moins cher. « Ils avaient un budget médian de 16 % inférieur au budget médian de tous les autres films de l’échantillon », affirme Walk Hickey. Un écart encore plus flagrant quand on compare le budget médian d’un film passant le test avec celui d’un film y échouant : environ 30 millions de dollars pour le premier contre 50 millions pour le deuxième, soit un écart de 35 %.
UNE IDÉE REÇUE DÉMENTIE PAR LES CHIFFRES
« Les gens d’Hollywood nous disent que cette différence s’explique par le fait que ce sont les hommes qui tiennent les cordons de la bourse et qui contrôlent le processus créatif. On nous parle aussi d’une croyance qui dirait que les publics – aussi bien aux Etats-Unis qu’à l’international – n’aiment pas les films avec des personnages féminins forts », observe Walt Hickey. Une idée reçue démentie par les chiffres. En 2013, aux Etats-Unis et au Canada, 1 dollar dépensé dans un projet validé par le test de Bechdel a rapporté 1,37 dollar, soit 0,37 cents de plus qu’un film présentant moins de deux personnages féminins importants.
Des résultats qui font espérer à Walt Hickey que le temps viendra bientôt où « ces données financières l’emporteront sur les rumeurs et les préjugés qui limitent le budget de films faits par, pour et sur les femmes ».  Une révolution est peut-être en marche : La Reine des neiges, qui a comme héroïnes deux sœurs, est devenu le mois dernier le plus gros succès de tous les temps pour un film d'animation (mais n'occupe que la 14e place au classement du box-office des films ayant réussi le test de Bechdel).
Reste à voir si ces films moins chers et plus rentables sont aussi plébiscités par la critique, une donnée que ne prend pas en compte l’analyse de FiveThirtyEight, mais que Walt Hickey promet d’examiner dans le futur.
Florence Stollesteiner

Saturday, April 05, 2014

les feministes

http://www.dailymotion.com/video/x1kglz1_le-zapping-unique-en-son-genre_news?start=22

la laïcité

Certains hommes croient en un dieu ; d'autres en plusieurs ; d'autres encore
 sont athées ou agnostiques. Tous ont à vivre ensemble. Cette vie commune,
 selon la première Déclaration des droits de l'homme, doit assurer à chacun et
 la liberté de conscience, qui exclut toute contrainte religieuse ou
 idéologique, et l'égalité de droit, incompatible avec la valorisation
 privilégiée d'une croyance.

 La puissance publique promeut le bien commun. Elle devra donc être neutre sur
 le plan confessionnel et développer, par l'instruction, l'exercice autonome
 du
 jugement. Afin que tous apprennent à vivre leurs convictions sans fanatisme
 ni
 intolérance.

 Ainsi comprise, la laïcité n'est pas de l'ordre d'une option spirituelle
 particulière, mais constitue une condition de possibilité fondamentale de la
 vie publique. On ne saurait en conséquence la renégocier sans cesse,
 notamment
 au gré des fluctuations du paysage religieux et des rapports de forces qui
 les
 sous-tendent.

 Henri Pena-Ruiz

Friday, April 04, 2014

Benoîte Groult

Benoîte Groult a fait don de ses manuscrits à la bibliothèque de l’Université d'Angers : sans lien d'origine, sans attache particulière, mais plutôt dans l'idée d'enrichir les Archives du féminisme et de placer ses textes en bonne compagnie. 
Le colloque qui se tiendra les 11 et 12 avril sera le premier à saluer à la fois l’ensemble de l’œuvre et les principaux engagements de l’écrivaine en la présence de l’auteure. Les communications entendent combiner ces deux mouvements : celui, concentré de l'écriture dans sa dimension poétique, et celui du témoignage, dans son énergie, sa combativité appelant à une inscription décidée dans le monde.
Ces rencontres, car c’est plus de rencontres dont il s’agit que d’un colloque, cherchent à penser les livres en conjonction étroite avec l'histoire personnelle et collective qui a les a fait naître. C’est pourquoi, il n’est pas question que de parole mais d’approches vivantes sous la forme du théâtre, du regard complice des cinéastes, d’une exposition de manuscrits et de photographies, de signature et de dédicace.
Les deux journées réuniront aussi bien des universitaires, que des journalistes, des membres d'association, des figures du féminisme qui ont accompagné Benoîte Groult en chemin, et nous invitent à nous inscrire dans cette communauté à la fois littéraire et sociale. Comme l’auteure l’a constamment voulu, les volumes sont faits pour être sortis des rayonnages et se glisser plutôt dans notre poche.
Sylvie Camet
Affiche et programme du colloque Benoîte Groult en dossier joint
COMITE SCIENTIFIQUE Christine Bard, Professeure d’histoire, Université d’Angers Sylvie Camet, Professeure de littérature, Université de Lorraine Anne-Simone Dufief, Professeure de littérature, Université d’Angers Michèle Ramond, Professeure d’espagnol, Université Paris VIII Maïr Verthuy, Professeure d’études féministes, Université Concordia  
COMITE D’ORGANISATION 
Christine Bard, Professeure, Université d’Angers Sylvie Camet, Professeure, Université de Lorraine France Chabod, Bibliothécaire, Université d’Angers Nathalie Clot, Directrice de la Bibliothèque universitaire d’Angers Frédérique Le Nan, MCF - HDR, Université d’Angers Mathilde Pérain, Gestionnaire du Laboratoire CERIEC, Université d'Angers Annie Ribrault, Coordinatrice administrative de la MSH/SFR, Université d’Angers          
GEDI
Genre et discriminations sexistes et homophobes            
 avec la participation des délégations régionale et départementale aux Droits des Femmes et à l’Egalité entre les femmes et les hommes 
Renseignements Mathilde Pérain  02 41 22 63 92  mathilde.perain@univ-angers.fr
 


Colloque international pluridisciplinaire
organisé par le CERIEC et la SFR Confluences
Exposition d’archives et de photographies
Benoîte Groult
Vendredi 11 et samedi 12 avril 2014
Université d'Angers
Salle de Conférence
La Passerelle
2 rue Lakanal, Angers
PROGRAMME
Vendredi 11 avril 2014
8h45
9h00
9h15
9h30
9h50
10h10
10h30
11h30
12h30
14h00
14h20
14h40
15h00
15h20
15h40
Accueil des Participants
Ouverture du colloque par M. Christian Pihet, Vice-président à la Recherche
de l’Université d'Angers
Souvenirs et correspondances
Nathalie Clot (Directrice de la Bibliothèque universitaire d’Angers)
France Chabod (Bibliothécaire, responsable du centre des Archives du
féminisme), Les archives de Benoîte Groult à l’Université d’Angers : Histoire d’un
don, genèse d’une écriture humaniste
Benoîte Groult, première rencontre
Christine Bard (Professeure à l’Université d’Angers), Mon coeur est avec ces
femmes et ces filles-là : Benoîte Groult féministe
Pause
Benoîte Groult, rencontre
Benoîte Groult et Antoine Boussin (Directeur de la Librairie Richer), Libre
conversation
Séance de dédicace de ses ouvrages par Benoîte Groult
Déjeuner au Restaurant universitaire de Belle-Beille
Une mémoire collective
Awa Thiam (Cheffe du Laboratoire d’anthropologie culturelle de l’IFAN CAD,
Université C.A. Diop, Dakar, Sénégal), Benoîte Groult. Le point de vue d’une
Négresse.
Maïr Verthuy (Professeure émérite, Université Concordia Montréal), Benoîte
Groult / Simone de Beauvoir ou Qui me parle ?
Anik Houel (Professeure émérite, Université Lyon II), Les aléas de la misogynie
d’appoint
Yvette Roudy (Ancienne Ministre des Droits de la Femme (1981-1986),
Députée, Journaliste), La féminisation des noms de métier
Discussion
Pause
16h00
16h20
16h40
17h00
17h30
18h00
18h30
L’oeuvre littéraire : travail sur soi, travail sur l’autre
Edith Perry (Chercheuse en littérature, Marly), « La touche étoile » ou l’art
d’être grand-mère aujourd’hui
François-Jean Authier (Professeur de chaire supérieure, Poitiers), Voyages
romanesques de Benoîte Groult
Cécile Meynard (Maîtresse de conférences à l’Université Stendhal-Grenoble
3), Autobiographie et liberté dans Mon évasion de Benoîte Groult
Discussion
Les expositions
Inauguration de l’Exposition « Benoîte Groult et ses lieux de vie », photographies de
Geneviève Hofman, Parcours visuel et parole
Inauguration de l’Exposition de France Chabod, « Benoîte Groult à la lumière de ses
archives »
Lecture théâtralisée d’extraits de l’oeuvre de Benoîte Groult par Violaine de Carné,
comédienne
Cocktail et fin de journée
Samedi 12 avril 2014
9h30
9h50
10h10
10h30
10h50
11h10
11h30
12h00
13h30
Un engagement au sein des luttes féministes
Audrey Lasserre (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle CERACC), Le discours
préfaciel de Benoîte Groult dans les années 70
Anne-Marie Houdebine (Professeure émérite, Université Paris-Descartes),
D’ainsi soit-elle à Ainsi soit Benoîte Groult, en passant par la FNM (Féminisation des
noms de métier)
Imogen Long (Maîtresse de conférences à l’Université de Hull, Royaume-
Uni), La ville et ses artifices dans Le féminin pluriel de Benoîte Groult
Discussion
Pause
Clôture
Michelle Perrot (Professeure émérite de l’Université Denis Diderot), En
chemin avec Benoîte Groult (communication lue)
Sylvie Camet (Professeure à l'Université de Lorraine), Paroles dites et non
publiées
Conclusion par Anne-Simone Dufief, Professeur, Directrice du CERIEC,
Université d'Angers
Séance de dédicace de ses ouvrages par Benoîte Groult, en présence
d’Antoine Boussin, directeur de la librairie Richer
Déjeuner officiel au Restaurant Le Favre d’Anne
Renseignements
Mathilde Pérain ½ 02 41 22 63 92 ½ mathilde.perain@univ-angers.fr
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