Pages

mouvement des femmes Iraniennes

mouvement des femmes Iraniennes

Monday, April 01, 2013

Baby Loup, suite : arrêtons de saucissonner la laïcité,

 


En annulant le licenciement d'une salariée voilée de la crèche associative de Baby Loup, la Cour de Cassation a déclenché un nouveau débat sur les limites de la laïcité. Il faut dire que le paradoxe est de taille : alors que des entreprises de caractère confessionnel se voient reconnaître le droit d' imposer des règles en accord avec leur orientation, une entreprise chargée de la petite enfance et bénéficiant de subventions publiques n'aurait pas le droit d'inscrire dans son règlement intérieur une obligation de neutralité pour son personnel.

               Vers une nouvelle loi ?
A entendre les réactions des défenseurs de la laïcité, la solution serait de voter une nouvelle loi afin de mettre un terme à ce paradoxe. Ainsi après la loi de 2004 sur les signes religieux à l'école, puis celle sur le voile intégral, le Parlement devrait envisager une proposition de loi sur les signes religieux dans les entreprise privées. Et puis? Il faudra aussi une nouvelle loi sur le sport, depuis que le mouvement sportif international a décidé de lever l' interdictions du port du voile islamique sur le terrain par les athlètes, etc....

Certes, ces lois sont un moindre mal. Au moins elles permettent de prohiber des manifestations ostentatoires d'opinion religieuse dans certains lieux préservés. L'inconvénient  c'est que l'énumération de ces espaces signifie implicitement qu'ailleurs, et notamment dans l'espace le plus partagé, l'espace public, afficher de tels signes est acceptable, donc banal ( sauf pour le voile intégral). L'effet pervers de la loi sur le voile intégral a été de laisser penser que le voile « simple » (terminologie révélatrice) n' était pas porteur de la même symbolique. De même l'interdiction des signes religieux limitée à l'école empêche de s'indigner devant l'explosion des voiles dans les universités.

Pourquoi certains éléments de la population tiennent-ils à se distinguer ainsi alors que la société française s'est constituée par assimilation des populations successives venues d'ailleurs ? La question est posée car il ne s'agit plus de foi mais d'attitude. N'y a-t-il pas là une volonté de provocation à l'égard de ceux ou celles qui ne partagent pas les mêmes convictions ?

Limiter l'expression publique des religions est-ce contraire à la liberté religieuse ? La réponse est non car toute liberté est assortie de limites. Ainsi, la Convention européenne des droits de l'homme qui garantit l’exercice de la liberté de pensée, de conscience et de religion, dispose également que cette liberté peut faire l'objet de restrictions pour des raisons de sécurité publique, de protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou de protection des droits et libertés d'autrui.

Les laïques ont le droit de ne pas se voir imposer la vue de signes perçus comme une véritable agression.

Il existe des lieux dédiés aux cultes, c'est la place donnée par la société à l’extériorisation des convictions religieuses, sauf cas particuliers de cérémonies dans l'espace public pour lesquels des autorisations doivent être demandées. Certes, il n'est pas question de remettre en cause le port de signes discrets d'une conviction, c'est bien leur affichage qui est en cause.

  Le vrai débat c'est celui de l'espace public
Il est temps de cesser d'être hypocrites et de dire clairement que c'est l'espace public tout entier qui doit être libéré de l'affichage de signes religieux quels qu'ils soient, même si le voile islamique est particulièrement insupportable pour nous féministes, et pas seulement occidentales, en ce qu'il exprime tant la volonté de dissimulation du corps des femmes qu'une forme de ségrégation sexuelle à leur détriment. Il est temps de se souvenir des véritables fondements de la laïcité, née des Lumières. Il ne s'agit pas seulement de la séparation des églises et de l’État, mais du refus des dogmes, des préjugés et des obscurantismes au nom de l'esprit critique fondé sur la raison.

D'autant que, s'agissant notamment de la place des femmes dans la société, l’actualité nous le rappelle régulièrement, les religions n'ont de cesse que de remettre en cause des droits chèrement acquis. On l'a vu encore récemment, lors de la 57 session de la Commission du statut de la femme des Nations-Unies à New- York où une coalition hétéroclite regroupant le Vatican, l'Iran et d'autres États musulmans a tenté de s'opposer à la mention des droits reproductifs et à la notion même d'universalité des droits des femmes. On l'a vu en Tunisie avec les tentatives de remplacement du mot 'égalité hommes femmes' par celui de 'complémentarité', on l'a vu en Égypte avec les viols orchestrés sur la place Tahrir ..

Les femmes sont sans doute le seul groupe au monde à être indistinctement opprimé au nom de la «  parole divine ». La relation hiérarchique entre l'homme et la femmes, la complémentarité de leurs fonctions fondée sur la différence biologique, le confinement de la sexualité féminine à la procréation, sont autant de diktats inscrits dans les texte religieux comme des invariants voulus par Dieu. Mettre à distance les religions en s'appuyant sur le principe émancipateur qu'est la laïcité, nous apparaît comme l'une des priorités d'hier et d'aujourd'hui.





 Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit International des Femmes

Linda Weil-Curiel, secrétaire générale, de la Ligue du Droit International des Femmes

Sunday, March 24, 2013

مو قعیت زنان






دعوت به
بحث و گفتگو درباره فیلم« سنگ صبور» . با حضور حمید جاودان بازیگر سینما و تئاتر                   
نمایش فیلم مصاحبه با سیمون دو بوار و بحث پیرامون نظریات این نویسنده
  

Débat :
- à propos de film"  Pierre de Patience"  ( Sang e Sabour )
avec Hamid Javidan , Acteur et metteur en scène .
- projection de Film " Pourquoi je suis Féministe"
un Interview de Simone de BEAUVOIR


  30 Mars 2013. 19h30
Adresse:
AGECA. 177 Rue de CHARONNE 75011 Paris. Metro (Alexandre DUMAS)



  Comité des Femmes Contre La Lapidation.

Friday, March 22, 2013

Condition des Femmes



مو قعیت زنان
دعوت به
بحث و گفتگو درباره فیلم« سنگ صبور» . با حضور حمید جاودان بازیگر سینما و تئاتر                   
نمایش فیلم مصاحبه با سیمون دو بوار و بحث پیرامون نظریات این نویسنده
  
30 Mars 2013. 19h30
Adresse:
AGECA.177 Rue de CHARONNE 75011 Paris. Metro (Alexandre DUMAS)
Comité des Femmes Contre La Lapidation.

Débat :
- à propos de film"  Pierre de Patience"  ( Sang e Sabour )
avec Hamid Javidan , Acteur et metteur en scène .

- projection de Film " Pourquoi je suis Féministe"
un Interview de Simon de BEAUVOIR





Sunday, March 17, 2013

Assemblée des Femmes du Forum Social Mondial Tunis 2013 Contribution de « Paris-Dynamique Femmes préparation du FSM Tunis 2013 »




Composée des associations féministes suivantes : Association Adéquations, Association Femmes Intercultures, Association Femmes Plurielles, Collectif National des droits des femmes, Comité des Femmes Contre La Lapidation Paris (Groupe des femmes  Iraniennes), Commission Genre d'Attac France, Commission Femmes de la FASTI , Commission Femmes du FALDI, Féministes pour une autre Europe, Femmes Migrantes Debout ! Groupe Femmes de l’ATMF, Marche Mondiale des Femmes-France, Osez Le Féminisme ! Réseau Féministe « Ruptures », UniEs Vers Elles.
Ces dernières années ont été marquées par un regain de visibilité des droits des femmes sur la scène internationale. La participation active des femmes aux révolutions dans le monde arabe, les révoltes survenues en Inde suite aux viols collectifs et au décès d’une jeune femme, la mobilisation internationale contre les violences faites aux femmes 14 février dernier en sont des exemples parmi d’autres.
Mais, la réalité d’un patriarcat dominant, c’est celle des inégalités persistantes voire croissantes entre les femmes et les hommes : les femmes possèdent seulement 1% des richesses mondiales et elles constituent les deux tiers des personnes touchées par l’analphabétisme, une femme sur trois est victime de violences dans sa vie, les inégalités en droit dans les législations nationales, les inégalités de statut au sein de la famille et dans la sphère privée, la guerre menée contre la libre circulation, la liberté d’émigrer et par suite aux migrantes elles-mêmes, le déni des droits humains fondamentaux des femmes demeurent toujours la règle, bien qu'à des degrés divers, dans toutes les sociétés.
Nous, femmes d’associations féministes en France, réaffirmons que les femmes veulent être des sujets politiques et exercer leurs droits universels : droit à l’intégrité physique, droit à disposer de son corps, droit à l’autonomie, droit à l’exercice des responsabilités économiques, sociales et politiques. Dans le monde entier, les femmes se mobilisent pour atteindre ces objectifs, et dans de nombreux pays du Sud elles prennent des initiatives ou obtiennent des lois plus favorables qui sont des exemples à connaitre et diffuser.

Nous rappelons que les politiques d’austérité et la mondialisation néolibérale qui touchent majoritairement les femmes assomment de plus en plus durement les peuples. 500 personnes les plus riches du monde possèdent plus à elles seules que les 416 millions de personnes les plus pauvres.

Les femmes sont les premières à pâtir du démantèlement des services publics et des droits sociaux. L’appauvrissement et la précarisation qui en découlent détruisent et s’opposent à la mise en application de leurs droits en tant que citoyennes. Mais elles ne restent pas les bras croisés, elles développent une économie sociale et solidaire, défendent leurs connaissances des ressources naturelles, construisent la sécurité alimentaire, et proposent des alternatives viables à l'exploitation sans fin des personnes et des ressources, pour une plus grande qualité de vie pour tous et toutes.
Dans la période actuelle, l’emprise accrue des extrémismes et des pouvoirs religieux sur le politique impose leur domination et constitue une menace pour l’émancipation des femmes et l’égalité entre les sexes. C’est pourquoi, l’Assemblée des Femmes du Forum Social Mondial à Tunis en 2013, doit être le lieu où s’organisent les solidarités entre les femmes du monde et s’élaborent les revendications à porter au Forum Social Mondial.
Nous soutenons  les militantes syndicalistes tunisiennes en lutte qui s'engagent pour maintenir et améliorer leurs droits dans un esprit de démocratie et de laïcité., et toutes les ouvrières en grève pour de meilleures conditions de travail et des contrats décents de la Sea Latelec. Cette transnationale est un exemple vivant de la mondialisation néolibérale triomphante et de la complicité qui peut exister entre patriarcat et capitalisme pour perpétuer la domination de genre. Nous refusons les dominations, les violences et les discriminations envers les femmes et nous soutenons les femmes en lutte sur toute la planète. Le féminisme et l’altermondialisme participent du même combat.
Nous demandons à l’Assemblée des Femmes de défendre ces positions pour qu’elles soient reprises dans les résolutions finales de l’Assemblée des mouvements sociaux qui clôturera le FSM 2013.
Fait à Paris, le  14 mars 2013.

Contacts :
Monique Dental : tél 06 73 44 78 65 courriel : monique.dental@orange.fr 
Amina Shabou : tél 06 67 36 55 70 courriel : aminashabou@yahoo.fr

کُردپا » گزارش/ استمرار تجاوز جنسی در نهادهای نظامی-امنیتی حکومت ایران

کُردپا » گزارش/ استمرار تجاوز جنسی در نهادهای نظامی-امنیتی حکومت ایران

UN

C’est la 3ème fois que la Commission du Statut des Femmes refusent de se positionner contre les violences faites aux femmes !
Il est probablement temps de mettre fin à cette Commission et d’insister pour que nos Etats (soi-disant démocratiques) quittent l’ONU !
Bernice. DUBOIS

Statement on Concerns of Women's Organizations over Negotiations on CSW 57 Outcome Document

STATEMENT OF FEMINIST AND WOMEN'S ORGANISATIONS ON THE VERY ALARMING TRENDS IN THE NEGOTIATIONS OF OUTCOME DOCUMENT OF THE 57TH SESSION OF THE UN COMMISSION ON THE STATUS OF WOMEN

We, the undersigned organisations and individuals across the globe, are again concerned that the United Nations Commission on the Status of Women (CSW) is wavering in its commitment to advance women's human rights as demonstrated in the constant negotiation of the language in the outcome document.
On the occasion of celebrating the International Women's Day we call on the states to reaffirm its commitment to agreed upon standards in promoting women's human rights as articulated in the Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination Against Women, the Vienna Declaration and Programme of Action, the Declaration on the Elimination of Violence against Women, the Beijing Declaration and Platform for Action and the International Conference on Population and Development Programme of Action as well as other international humanitarian and human rights law.

 We say NO to any re-opening of negotiations on the already established international agreements on women's human rights and call on all governments to demonstrate their commitments to promote, protect and fulfill human rights and fundamental freedoms of women.

 We commend those states that are upholding women's rights in totality. We urge states to reaffirm standards that they have agreed to. Considering the lack of an outcome document last year we hope that this is not the pattern when it comes to advancing women's human rights agenda. Women's human rights are not to be negotiated away.

 Similar to last year, we strongly hold the position that given the progressive development in the international era on standard setting there should no longer be any contention on any issues related to the definition and intersectionality of women and girls experiencing violence against women, including in relations to sexual and reproductive health and rights, sexual orientation and gender identity, harmful practices perpetuated in the context of negative culture and traditions, among others. We remind states that the CSW is the principal global policy-making body dedicated exclusively to gender equality and advancement of women with the sole aim of promoting women's rights in political, economic, civil, social and educational fields. Its mandate is to ensure the full implementation of existing international agreements on women's human rights and gender equality.

 We strongly demand all governments and the international community to reject any attempt to invoke traditional values or morals to infringe upon human rights guaranteed by international law, nor to limit their scope. Customs, tradition or religious considerations must not be tolerated to justify discrimination and violence against women and girls whether committed by State authorities or by non-state actors. Given the current global activism around violence against women it is imperative that member states take the lead in agreeing on a progressive outcome document that reaffirms its commitments to universal human rights standards.


This is an important moment as we are planning the post 2015 process. The outcome document has to advance women's human rights and not lower the bar for women's human rights. Future international negotiations must move forward implementation of policies and programmes that secure the human rights of girls and women.

We call upon the member states of the UN and the various UN human rights and development entities to recognise and support the important role of women's groups and organisations working at the forefront of challenging traditional values and practices that are intolerant to fundamental human rights norms, standards and principles.

-FOR WIDE DISSEMINATION-




> We, the undersigned organizations and individuals, as represented in the Arab Caucus at the 57th Commission on the Status of Women (CSW), are deeply concerned with the role of the leadership of our countries in the negotiations on the crucial issue of violence against women and girls. At this session, our governments are increasingly using arguments based on religion, culture, tradition, or nationality to justify violence, discrimination and allow the violations against human rights and continue with impunity. This violence is particularly targeted against women, girls, ethnic and religious minorities, people who dissent from or challenge normative gender identities and sexualities.

> The current positions taken by some Arab governments at this meeting is clearly not representative of civil society views, aspirations or best practices regarding the elimination and prevention of violence against women and girls within our countries. We are in fact concerned that many of our governments are taking positions, which undermine the very basis of the UDHR, which is the universality, and indivisibility of human rights.

> We, as non-governmental organizations, struggle on a daily basis to provide sexual and reproductive health services, reform laws that discriminate or violate human rights, including sexual and reproductive rights, provide comprehensive sexuality education, combat violence against women and girls, including marital rape and sexual abuse, reach out to and protect groups who have been marginalized and minoritised on the basis of their ethnicity, religious sect/and or sexual orientation and gender identity, and break the cultural and societal taboos associated with sexuality.

> We underline that the taboos and politicization of issues around sexuality are major hindrances to gender justice and the elimination and prevention of violence against women and girls in our countries. The denial of the existence of youth and premarital sexuality, extra-marital sexuality, sex work and same sex practices constitutes a dangerous threat to the well-being and public health in our societies. As well, as we work towards a more inclusive, just and equitable societies, the intersection of violence, poverty, race, national origin, and sexuality must be at the center of our social justice framework, language and negotiations on the status of women.

> We are alarmed that the language proposed by some governments severely compromises the very intention of this meeting and in fact takes us a step back rather than forward. As members and leaders of civil society, we think that the goal of this UN meeting should be to further strengthen the commitments, language, discourse and action of many institutions and government entities in our societies.

> We would like our governments to take into account that where there is any perceived conflict between States' obligations to respect, protect, fulfill and promote human rights and social, cultural or religious norms, human rights instruments clearly state that the obligation to respect, protect, fulfill and promote human rights takes precedence.

> This requires that our governments move away from an emphasis on religious and cultural specificity and relativism, and instead put their efforts to ensure restorative justice, inclusivity, and holistic policies that recognize intersectional spaces and identities women and girls of different backgrounds exist in.

> Taking into account the above commitments and challenges, the Arab Caucus at the 57th Commission on the Status of Women calls upon governments to:

>     Stop using justifications based on religion, culture, tradition or nationality to block the progress of laws at all levels, including in the sphere of international law and at this 57th session of the CSW. These justifications must be challenged. The violence they cause is unacceptable and cannot ever be condoned or tolerated.
>     End the harmful use of religion, tradition, and culture to safeguard practices that perpetuate violence against women and girls.
>     Reaffirm past agreements and resolutions and recognize the rights of women and girls already existing in our countries, and work on enhancing those rights, not undermining them.

>     To adopt a definition of violence against women that encompasses violence against all women across their life spans, including girls.

>     To clearly denounce all practices which perpetuate violence against women and girls, including those which are justified on the basis of tradition, culture and religion and work on eliminating them, like female genital mutilation, early and forced marriages, marital rape, feminicide, and intimate partner violence.
>     To recognize the serious and particular situation of women and girls in countries of transition (like Egypt, Tunisia and Libya) and to take all necessary actions in cooperation with local actors to ensure that women's rights in transition are respected, protected and fulfilled.

>     To ensure that the international community and governments investigate all violations against women and girls, in particular the escalation of violence during transitional periods and in situations of armed conflict (such as in Syria and Iraq) to put an end to impunity for the perpetrators, both state and individual actors.

>     To recognize the sensitive situation of Palestinian women living under apartheid in the occupied state of Palestine and in Israel. And To ensure that the international community and governments will take responsibility to conduct investigation on all violations against women living under apartheid and stop all kinds of impunity for the perpetrators.

>     To include recognition of, and recommendations to address violence against women human rights defenders who are at particular risk, from both State and non-state actors (such as families, community members, paramilitary groups and extremist groups) because of their gender as well as the work that they do.

>

> Signatories

>

>     The Coalition for Sexual and Bodily Rights in Muslim Societies (CSBR), International

>     Nasawiya, Lebanon

>     alQaws, for Sexual and Gender Diversity in Palestinian Society, Palestine

>     Muntada: The Arab Forum for Sexuality Education and Health, Palestine

>     Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD), Tunisia

>     Egyptian Initiative for Personal Rights (EIPR), Egypt

>     The Egyptian Association for Community Participation Enhancement, Egypt

>     Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développment (AFTURD), Tunisia

>     Women and Development Association in Alexandria, Egypt

>     Arab Women Organisation, Jordan

>

> Supporters

>

>     Sisters in Islam, Malaysia

>     Aliansi Remaja Independen (Independent Young People Alliance), Indonesia

>     Women's Health Foundation, Indonesia

>     Pilipina Legal Center, The Philippines

>     Women Living Under Muslim Laws (WLUML),

>     InternationalRealizing Sexual and Reproductive Justice (RESURJ), International

>     Women's Global Network for Reproductive Rights (WGNRR), International

>     Association for Women's Rights in Development (AWID), International

_________________________________________

Saturday, March 16, 2013

مختصری در بارۀ چرائی موقعیّت درجه دوّم زن در جامعه و چگونگی رهائی از آن


مهری زند

من در بحث زیر میخواهم تا حدّ توان و وقتم به بررسی این مسئله بپردازم که چرا زن در جامعه موقعیت درجه دوّم یافته و هنوز دارد؟ بقول سیمون دو بووار جنس دوّم است، غیر اصلی است، ضمیمه است، دیگری است. در حالیکه مرد جنس اوّل است، اصلی است.چه عواملی باعث شده که به قول آگوست ببل مارکسیست آلمانی زن برده ایست قبل از دوران بردگی و ستم بر زن را میشود به جرأت اولین ستم انسان بر انسان ارزیابی کرد.
با توجه به این ریشه یابی که بسیار سریع و حاوی نکاتی که به نظر من اساسی ترند خواهد بود، بحثم را در این مورد پیش خواهم برد که چگونه با پیشرفت علم وصنعت زمینۀ رهائی زنان فراهم شد ، چگونه است که زنان در پاره ای از جوامع به کسب بخشی از حقوق انسانی خود نائل آمدند، در پاره ای دیگر کمتر و چه عواملی دستیابی به این رهائی را کند کرده یا مانع آن میشوند. در این قسمت هم برخورد من نکاتی را در بر میگیرد که به نظر من نکات گرهی و تعیین کننده هستند بدون آنکه به بسط آنها پرداخته باشم.
نکتۀ دیگر آنکه در ارائۀ این مطلب به موارد استثنائی نمی پردازم. در این پدیده نیز مثل هر پدیدۀ دیگری جمع یک سری وقایع و شرایط میتواند به ایجاد موارد استثنائی بیانجامد : زنانی که به جای تحت سلطه بودن سلطه گرند و یا گروههای اجتماعی که در آن زنان نقش درجه اوّل یافته اند.
            نظراتی که در اینجا مطرح میکنم به طور عمده ریشه در نظرات مارکس، انگلس، ببل و سیمون دوبووار در مورد مسئلۀ موقعیِت زن در جامعه دارد که برای من نظراتی علمیند و توانسته اند مرا قانع کنند بدون آنکه از آنها برای خودم دگمی بسازم و یا برای آنان تقدّسی قائل باشم. و حالا بحثم :
1-    چرا زن جنس دوّم و غیر اصلی میشود ؟
                        در جوامع اولیه و در قبایل ابتدائی، تفاوت قابل ذکری بین زن و مرد نه از نظر قدرت فیزیکی و نه از نظر توان مغزی که بتواند وایستگی زن را به مرد توضیح دهد نبود. امّا مسئلۀ آبستنی زن، دوران نقاهت پس از زایمان، شیردهی و نگهداری فرزندان نیاز زن را به حمایت مرد باعث میشد؛ مردی که به شکار و جمع آوری دانه میرود و مایحتاج زندگی را هر چند ابتدائی و مختصر تأمین میکند. یه این ترتیب زمینه برای سلطۀ مرد بر زن بوجود آمد. در این قبایل و در نواحی مختلف اشکال گوناگونی از رابطۀ بین زن و مرد موجود بوده است. به طور عمده و در بیشتر قبایل در ابتدا زن به همۀ مردان قبیله تعلق دارد و مثل هر ملک دیگری؛ نه قدرت انتخاب دارد و نه حقّ خواستن و چون پدر فرزندان مشخص نیست، فرزندان به مادران متعلقند. خواستۀ نگهداری یک زن ثابت بیشتر در قبایلی پیدا میشود که در آنها تعداد زنان کمتر از مردانند.  مرد ترجیح میدهد زنی را که انتخاب کرده است برای خود نگهدارد و در عوض زن این برتری یا فایده را کسب میکند که خود و فرزندانش بوسیلۀ مرد معینی حمایت میشوند و این مبدأ ازدواج و تشکیل خانواده است. داشتن یک زن و فرزندان این خواسته را در مرد زنده میکند که محلّ ثابتی برای زندگی داشته باشد و کلبه ای برای خودش بسازد که بتواند پس از شکار یا ماهیگیری به آن برگردد. عدم اطمینان به شکار و ماهیگیری بخصوص در زمستان به نگهداری حیوانات خانگی برای استفاده از شیر و گوشتشان می انجامد و دامداری ایجاد میشود.
با پیدایش خیش و استفاده از حیوانات خانگی برای شخم زدن و گسترش کشاورزی زن برای مرد دیگر تنها یک وسیلۀ ارضای جنسی و انجام دهندۀ کارهای خانگی نیست، نیروی کار با ارزشی در تولید است که نیروهای جدید کار یعنی فرزندان را هم تولید میکند،  نیروهای تولیدی جدیدی که وارثین مرد نیز هستند و از طریق آنها دارائی مرد در خانه میماند. به این ترتیب زن ارزشی خاص پیدا میکند و مانند هر شیء با ارزشی قابل تعویض میگردد. مالک او در ابتدا پدر و در نبود او برادرها و عموها هستند که بر سر قیمت او مذاکره میکنند و او را با دام، حیوانات تربیت شده برای شکار، اسلحه، محصولات کشاورزی، زمین و غیره تعویض میکند. از این ببعد شوهر مالک زن است. از طرف دیگر، در ابتدای دوران کشاورزی و در بین غالب تمدنها زمین در مالکیّت جمعی بوده است . به این شکل که جنگلها، چراگاهها و آب مشترک بوده و زمینهای کشاورزی بین خاتواده ها به نسبت اعضای مرد تقسیم میشده و دختران از آنجا که در خانواده نمیمانده اند سهمی دریافت نمیکرده اند و یا نیمه سهمی داشته اند و آنهم تحت قیمومیّت پدر، برادر یا عمو.
مجموعۀ این عوامل عدم استقلال اقتصادی زن را باعث شده اند وعدم استقلال اقتصادی زن پایۀ اصلی سلطۀ مرد بر زن و ایجاد روابط پدرسالارانه ، تبعیض و خشونت بر زن است. به قول ببل در پشت هر ستمی وابستگی اقتصادی ستمدیده به ستمگر موجود است. آداب و رسوم و مذاهب بر بستر چنین روابطی به وجود آمده اند و وظیفه اشان تحکیم آنها و طبیعی و جاودانه نشان دادن مالکیّت مرد خانواده بر وجود و بدن زن است. در تمام فرهنگها و در تمام مذاهب بر این مالکیّت به طرق گوناگون تأکید میشود و زن به قبول و اطاعت از نظم موجود فرا خوانده میشود : زن یونانی نجیب نباید در هیچ مکان عمومی ظاهر شود. همچنانکه زن رومی ، زن پارسی ... دموستن (Démosthène) سیاستمدار و ناطق یونانی (قرن چهارم قبل از میلاد)، زندگی جنسی مردان آتن را چنین توصیف میکند : "ما با زن ازدواج میکنیم برای بچه های قانونی و داشتن یک نگهدار وفادار خانه. ما هم رختخوابیهائی داریم که به ما سرویس میدهند و روزانه از ما مراقبت میکنند و ما فواحش را داریم برای تمتع عاشقانه."  در یک کلام زن ماشین بچه سازی، خدمتکار و  نگهدار خانه است. در انجیل در داستان خلقت، خداوند به زنان فرمان میدهد که از مرد اطاعت کنند. در ده فرمان، تورات فقط مرد را خطاب قرار میدهد. اززن فقط در فرمان نهم نام برده میشود آنهم همراه با نوکران و حیوانات خانگی. نفرت از روابط جنسی که بارها در انجیل آمده است در حقیقت نفرت از زن است. در مسیحیّت زن ناپاک است؛ فاسد است؛ آورندۀ گناه بر روی زمین و فریب دهندۀ مرد است. سنت پل در مخالفت با تحصیل و تعلیم و تربیت زن مینویسد : "نباید به زن اجازۀ تحصیل و آموزش داد. او باید اطاعت کند،  سرویس بدهد و خفه شود." و سنت پیربا تأکید به زنان خطاب میکند : "زنان، مطیع شوهران خود باشید". در قرآن در سورۀ النسا میخوانیم :  "مردان فرمانروایانند بر زنان " و ادامه میدهد : "اگر زن شما در مقام نا فرمانی وسرکشی بر آمد نخست او را پند دهید، اگر به راه نیامد از هم خوابگی محرومش کنید و اگر تسلیم نشد و اطاعت نکرد او را بزنید." و یا علی را در نهج البلاغه بیابیم که میگوید : "ای مردم بدانید که زنان ناقص ایمان، ناقص خرد و ناقص بخت هستند. امّا نقصان ایمان آنان بازنشستگی ایشان در روزهای حیضشان میباشد، و امّا نقصان خردشان همانا گواهی دو زن که مانند گواهی یک مرد میباشد، و امّا نقصان بختشان در این است که میراثشان نصف مردان است." یکی نبوده است در آن زمان به علی بگوید این دلایلی که تو آورده ای بیشتر از آنکه نشانۀ نقص زن باشد دلیلی بر نقص دین تو و قرآن توست. امّا دیدیم که تورات و انجیل هم از قرآن دست کمی ندارند. فمینیستی را میشناختم که میگفت فکر میکردم که آئین بودا با احترام بیشتری به زن نگاه میکند؛  با کمی مطالعه وشناختی بیشتر عطای این آئین را هم به لقایش بخشیدم. زن و مرد در بستر این روابط ، این فرهنگ  و این مذاهب رشد میکنند، تربیت میشوند و آنرا در خود نهادینه میکنند. زن و مرد به دنیا نمی آیند ، زن و مرد میشوند. مرد یاد میگیرد که خود را برتر ببیند وزن در عمق وجودش به این برتری باور کرده وقبول میکند که توانائی جسمی و فکری کمتری از مرد دارد. مرد خود را جنس اوّل و اصلی می بیند وزن قبول میکند که جنس دوّم است و غیر اصلی. مرد در زن نه یک فرد کامل و یک همراه برابر زندگی که موجودی برای تکمیل وسائل زندگیش را می بیند. بهمان ترتیب که یخچال برای زندگی لازم است یا چراغ خوراک پزی. البته اگر زن خوب و فرمانبر و پارسا هم باشد دوستداشتنی هم میشود، همچنان که یک سگ وفادار را میشود دوست داشت. ولی فاجعه آنجاست که خود زن نیز تمام سعیش را میکند که این نقش را به بهترین وجه انجام دهد زیرا که روابط اقتصادی، آداب و رسوم، فرهنگ و مذهب از کودکی او را هم برای ایفای چنین نقشی تربیت و آماده کرده اند : تکمیل کنندۀ زندگی مرد. زن در ذهن خود یک فرد کامل نیست. ضمیمۀ مرد است. امّا درست به همین دلیل زندگی همیشه هم برای مرد زیبا نیست. از آنجا که زن از مرد نیمه خدا ساخته است و به جای تکیه بر خود به او تکیه کرده است، انتظاراتش از او از واقعیات زندگی اجتماعی دورند.  او ناتوانی مرد را بخصوص در تأمین بیش از بیش مایحتاج مادی زندگی درک نمیکند و نمی پذیرد به این دلیل ساده که خود در دنیای تولید و کار خارج از خانه یا اصولاً شرکت ندارد و یا شرکتی بسار محدود و ثانوی دارد  و قرار اجتماعی  بر این است که از نظر اقتصادی بوسیلۀ شوهر تأمین شود.  سیمون دو بووار در "جنس دوّم" (جلد دوم، چاپ جیبی، Folio essai ص 89 )، محدود شدن و یا نابودی توانائی های دختران را بدلیل تربیتی که به آنها داده میشود و انتظاراتی که خانواده و جامعه از آنها دارد چنین ترسیم میکند : "در تمام طول دوران کودکیش دختر بچّه با محدودیتهای تحمیل شده بر او آزار دیده است، مثله شده است. با این وجود توانسته است مانند یک فرد مستقل عمل کند، در رابطه اش با پدر و مادرش، با دوستانش، در تحصیلاتش و در بازیهایش. در حال حاضر او خود را مانند یک موجود برتر کشف میکند : امّا چیزی جز خواب بی عملی آیندۀ خود را نمی بیند. وقتی به سنّ بلوغ میرسد، آینده نه تنها نزدیک میشود : در بدنش خانه میکند، به صورت مشخص ترین واقعیّتها در میآید، شکل منحوسی را که همیشه داشته است حفظ میکند؛ در حالیکه فعالانه  از نو جوانی  به سوی جوانی پیش میرود، دختر جوان مترصد گشایش ابن دوران جدید، غیر قابل پیش بینی ای است که انتهایش از هم اکنون تعیین شده است و زمان او را بطرف آن پیش میراند. از این پس جدا شده از کودکیش حال در نظر او چیزی جز یک مرحلۀ انتقالی نیست؛ او در حال هیچ هدف ارزشمندی را کشف نمیکند جز پاره ای سرگرمی ها و وقت گذرانی ها. به شکل کم و بیش آرایش شده ای جوانیش در انتظار صرف میشود. در انتظار مرد."  
واقعیّت دیگر این است که تا قبل از ماشینی شدن وسائل تولید که امکان خروج زن از خانه و شرکت مستقل او در تولید را فراهم آورد، همۀ شرایط جمع بودند برای آنکه زن عقب نگه داشته شود. شرکت نداشتن در تولید و یا شرکت او به صورت کارگر سادۀ بدون تخصص و بدون خلاقیّت در تولید خانگی، محبوس بودن در چهارچوب خانه و محکومیِّت به کار تکراری، تمام نشدنی و خرفت کنندۀ خانه داری و بچه داری، امکان رشد فکری و گسترش توانمندیهای انسانی را در زمینه های علمی، تکنیکی و هنری از زن میگیرفت و در جوامعی که وسائل و روابط عقب مانده به زندگی ادامه میدهند همچنان میگیرد.  در جوامع پیشرفتۀ صنعتی نیز هنوز بسیاری از موانع همچنان مقاومت میکنند و زن را در عقب ماندگی نگه میدارند. یکبار دیگر هم از سیمون دوبووار و جنس دومش (جلد دوم، چاپ جیبی، Folio essai ص 630)، کمک میگیرم که مینویسد : "چگونه زنان نبوغ داشته باشند زمانیکه همۀ امکانات ایجاد یک اثر فوق العاده یا حتّی اثر ساده از آنها گرفته شده است؟  اروپای پیر آمریکائیهای وحشی را تحقیر میکرد که نه هنرمند دارند و نه نویسنده. جفرسن (Jeffersen ) پاسخ میدهد : " بگذارید ما وجود داشته باشیم قبل از آنکه از ما بخواهید موجودیتمان را ثابت کنیم." سیاهان همین جواب را به نژاد پرستانی میدهند که از آنها ایراد میگیرند که نه وایتمن( Whiteman ) دارند و نه ( Melville). کارگران فرانسوی نمیتوانند کسی را همطراز رسین(Racine) یا ملارمه(Mallarmé) ارائه دهند....آنچه که مسلم است آنست که تا به امروز توانائیهای زن بوسیلۀ بشریّت خفه شده است و زمان آن رسیده است که بسود خود او و بسود همۀ بشریّت بگذاریم که زن همۀ شانسهایش را امتحان کند."
 2 –چگونگی  رهائی زن از موقعیّت  درجه دوّمش
         ماشینی شدن و پیشرفت وسائل تولید، توسعۀ کارگاهها و کارخانه ها ، گسترش زندگی شهری ، عمومی شدن آموزش ، خدمات بهداشتی، اداری و تجاری  به زن امکان داد که نیروی کارخود را در خارج از محیط خانه به فروش بگذارند و مستقلاً وارد بازار کار شود. به این ترتیب زمینۀ اصلی رهائی زن از سلطۀ مردان خانواده یعنی رهائی از وابستگی اقتصادی به آنها فراهم شد. پیشرفت علم در زمینه های پزشکی و داروئی از یک طرف و مبارزات فمینیستها و دیگر نیروهای مترقی که غالباً نیز به نیروهای چپ و مارکسیست متعلق بودند با قوانین  و فرهنگ پدرسالارانه از طرف دیگر، امکان جلوگیری از آبستنی های ناخواسته و یا متوقف کردن آنها را به صورتی که زندگی و سلامت زن را به خطر نیاندازند فراهم کرد . کنترل زن بر بدنش و زمان و تعداد کودکانش قدم بزرگ دیگری است که در راه رهائی زن از موقیعیت درجه دوّمش برداشته شده است. پیشرفت تکنیک امکان استفاده از ماشین را در انجام کارهای خانه ویا سپردن بخشی از این کارها به موسسات عمومی فراهم کرد واز وقتگیری وخسته کنندگی آنان کاست و به زن ساعاتی برای فراقت، به خود اندیشیدن، مطالعه و آموزش یافتن در زمینه های هنری و علمی عطا کرد. امّا این امکانات واقعی و مادی که بیش از دو قرن است به وجود آمده اند و مرتبا ً هم رشد میکنند و گسترش مییابند نتوانسته اند در اختیار همۀ زنان قرار بگیرند. میلیاردها زن هنوز از این امکانات محرومند ویا فقط به بخشی از آنها دسترسی دارند و آنهم نه همیشه. چرا؟ زیرا  که صاحبان وسائل تولید اقلیتی بیش نیستند که با قبضۀ این وسائل از زمین و مواد اولیّه گرفته تا کارخانه ها، ساختمانها ، ماشنیها ، بانکها و وسائل حمل ونقل،  مانع آن میشوند که ثروت عظیم و روز افزون تولید شده به آفرینندگان آن برگردد. هدف این اقلیّت از تولید، کسب هر چه بیشتر سود است ونه تأمین  رفاه مردم. استفاده از نیروی کار زن ویژگیهائی دارد که سرمایه دار به نهایت از این ویژگیها استفاده میکند. این ویژگیها عمدتاً  فرهنگی هستند و ریشه در گذشته دارند. زن غالباً تأمین کنندۀ اصلی مایحتاج زندگی خانوادگی نیست؛ تکمیل کنندۀ آنست؛ پس راحتتر میشود حقوق کمتری به او داد. آن زمان نیز که تنها نان آور است چاره ای ندارد جز آنکه از نظم موجود تبعیّت کند وگر نه با یک رقیب زن یا مرد دیگر جایگزین میشود. امکان آبستنی زن، عمدگی وظایفش در خانه داری و نگهداری از بچه ها بهانۀ خوب دیگریست در دست کارفرما برای پرداخت حقوق کمتربه او. (در فرانسه هنوز زنان برای کار برابر با مردان 28% کمتر حقوق میگیرند.). در آن زمان که کارفرما برای حفظ یا کسب سود بیشتر به اخراج کارگران میپردازد  "تقدّس وظایف مادری" و "نقش طبیعی و تاریخی زن در نگهداری خانه" به کمک سیستم سرمایه داری میآید و زنان جزء اوّلین نیرو هائی هستند که خانه نشین میشوند.(در حال حاضر در فرانسه 50% زنان کار نمیکنند، در حالیکه بیکاری عمومی 10% است.)
نتیجه گیری من از این بحث این است که زن برای رهائی خودش که از استقلال اقتصادیش میگذرد چاره ای جز مبارزه ندارد: این مبارزات چند جانبه هستند و متفاوت و در عین حال تکمیل کنندۀ یکدیگر. بخشی از آن جزء مبارزات برای کسب حقوق دمکراتیک به حساب میآیند که غالباً در همین جوامع سرمایه داری قابل کسبند به شرطی که در جامعه حقّ آزادی بیان ، تشکل، اجتماعات و تظاهرات به رسمیّت شناخته شده باشد: برابری حقوقی با مرد چون حقّ تحصیل، کار، مسافرت، حقّ طلاق، نگهداری از فرزندان پس از جدائی، حقّ برابر ارث و همچنین حقوقی که مربوط به کنترل زن بر بدن خود است : استفاده از وسائل جلوگیری از آبستنی، متوقف کردن آبستنی های ناخواسته (گورتاژ). بهره برداری از مرخصی دوران زایمان با برخورداری از حقوق و کمکهای اجتماعی برای نگهداری، پرورش و تحصیل کودکان و... تا به حال نه تنها در جوامع سابقاً سوسیالیستی که بخشی از جوامع موجود  سرمایه داری دراثر مبارزات فمینیستها و نیروهای مترقی بدست آمده اند.  امّا در کشورهائی چون ایران که بورژوازی ارتجاعی سرکوبگری چون جمهوری اسلامی بر سر کار است اولین قدم برای کسب هر نوع حقّ دمکراتیکی از جمله حقوق زنان سرنگونی حکومت است . از آن گذشته  امروز با وجود نیروهای ارتجاعی مذهبی که با ظاهری دمکراتیک  به حکومت میرسند،  خواست جدائی دین از دولت و آموزش در همۀ کشورها باید در قلب مبارزات دمکراتیک قرار گیرد. بخش دیگر مبارزات زنان، مبارزه با فرهنگ و افکار پدرسالارانه است که در تک تک ما از زن و مرد موجودند و نتیجۀ آن خشونت پنهان و آشکار جسمی و روانی بر زنان است که هر روز در گوشه و کنار جهان شاهدش هستیم و با قدرت گرفتن نیروهای مرتجع مذهبی شدت بیشتر و پردامنه تری گرفته اند. و بالاخره مبارزه برای از بین رفتن  سیستم سرمایه داری و کسب حقّ مالکیّت جمعی بر وسائل تولید و رسیدن به جامعه ای سوسیالیستی، مبارزه ایست که زمینۀ کامل رهائی کل بشریّت از جمله زنان را فراهم میکند. جامعۀ سوسیالستی ای که با درس گیری از تجربیات مثبت و منفی گذشته از امکان بیشتر موفقیّت برخوردار باشد. در این مبارزه مسلماً زنان بورژوای صاحب وسائل تولید نه تنها در کنار اکثریّت زنان و مردان جامعه قرار نمیگیرند که مقابل آنانند.  در اینجا لازم میدانم یادآوری کنم که قوانینی که در شوروی و چین پس از انقلاب سوسیالیستی  به نفع زنان تنظیم شد و امکاناتی که برای رهائی آنان از موقعیّت درجه دومشان به وجود آمد و مبارزاتی که با فرهنگ پدرسالارانه انجام شد در عرض چند سال قابل مقایسه و در موارد ی پیشرفته تر از آنست که در نزدیک به دو قرن در جوامع سرمایه داری آنهم با مقاومت دولتهای حاکم کسب شد . تاریخچۀ این مبارزات، اشکال سازماندهیش در گذشته و حال و درسهائی که از آن میتوان گرفت موضوع بحثهای دیگری  بوده و خواهند بود ولی آنچه در آخر برای رفع نگرانی بعصی رفقای کمونیستی که معتقدند که زنان با مبارزات مستقل خود نیروی  مبارزاتی طبقۀ کارگر را تضعیف کرده و در آن شکاف ایجاد میکنند میگویم: اولاً زنانی که پس از قرنها امکان آنرا یافته اند که با تحقیر، تبعیض و خشونت تاریخی وارد بر خودشان به مبارزه برخیزند منتظر آن نمانده ونخواهند ماند که شما به آنها اجازۀ مبارزه برای کسب حقوق انسانیشان را بدهید یا ندهید. آنان این مبارزه را از بیش از دو قرن پیش شروع کرده اند و ادامه خواهند داد. ثانیاً پیروزی در کسب هر نوع حقّ دمکراتیکی از جمله حقوق دمکراتیک زنان ضربه ایست بر سرمایه داری و درک این واقعیّت مشکل نیست. ثالثاً زن کارگر، کارمند، آموزگاری که توانسته باشد دست و پا و ذهن  خود را از بند قوانین، مذهب، آداب و رسوم و فرهنگ پدرسالارانه و خشونت ناشی از آنها تا حدّ ممکن رها کند از توان بیشتری برای مبارزات در راه امحای سیستم سرمایه داری و رسیدن به جامعۀ سوسیالیستی برخوردار خواهد بود و به همۀ این دلایل مبارزات مستقل زنان برای کسب حقوق خود و برضدّ فرهنگ و روابط پدرسالارانه، نه تنها لازم که مکمل مبارزات کارگران برای رسیدن به جامعۀ سوسیالیستی است و پس از آن نیز متوقف نخواهد شد. 

Thursday, March 14, 2013

''l’excision des filles est une opération esthétique''



Les médias tunisiens reprennent largement les déclarations de ce député d'Ennahdha, un des plus extrémistes du parti contre les lequel combattent les démocrates tunisiens. 
http://www.mosaiquefm.net/fr/index/a/ActuDetail/Element/18228-habib-ellouze-l-excision-des-filles-est-une-operation-esthetique

Habib Ellouze : ''l’excision des filles est une opération esthétique''

10-03-2013 11:27:43

On se rappelle encore de la visite du prédicateur égyptien radical Wajdi Ghanim en Tunisie et plus précisément de ses idées qui  ont déclenché un tollé. Le prédicateur  qui avait  appelé à l’instauration de la Chariaa avait aussi justifié l’excision des femmes la qualifiant plutôt d’une ''opération esthétique''.

Dans une interview accordée par l’élu Ennahdha à l'Assemblée nationale constituante (ANC), Habib Ellouze et publiée dimanche 10 mars dans le quotidien Al Maghreb cette théorie « d’esthétisme » est loin d’être défendue et auraient ses avantages. Ce dernier a déclaré que Wajdi Ghanim   avait débattu de ce sujet  en Yémen, un pays dans lequel  l’excision des filles est chose courante et répandue et ce dernier leur avait précisé  que cette pratique n’est pas une obligation mais plutôt une sunna. D’après Habib Ellouze, exciser les filles dans certaines régions chaudes du globe  est tout simplement un ''traitement médical'' qui n’empêchera  pas à la femme, par la suite, de prendre du plaisir. L’occident aurait amplifié ce sujet puisque cette pratique est  une opération esthétique.

Autre sujet abordé,  la poitrine  imposante des femmes africaines  et plus précisément congolaises observée dans des documentaires télévisés. Ces dernières devraient elles aussi se refaire 'une beauté' et 'passer sous le bistouri' pour  'diminuer'  de taille de poitrine.

Dans un tout autre contexte Habib Ellouz a  déclaré  vouloir rallonger la Jebba Tunisienne qu’il  n’aime pas courte afin qu’elle ressemble à la Jebba des pays du Golfe. 


         Dans le même entretien avec Le Maghreb on pouvait aussi d'après le compte rendu de Tuniscope trouver cette perle "Et d’ajouter que dans les régions à climat chaud, le clitoris devient gênant pour le mari à cause de la taille qu’il prend, d’où l’utilité et la nécessité de l'excision"

Nous voulons l’Abolition du système prostitutionnel Pourquoi ?




Nous sommes aujourd’hui dans une situation où l’économie est réduite aux jeux de la Bourse , où le développement industriel s’éteint, où l’emploi est détruit méthodiquement laissant à la rue des milliers de gens. Partout en Europe le désespoir grandit.
Pour l’argent, pas de frontières, des lieux paradisiaques lui sont réservés.
Pour les peuples, la récession, l’instabilité, l’accroissement de la misère, avec son cortège d’injustices, une situation de survie et de non-vie.
Pour les femmes la destruction de ce qu’elles ont acquis de dure lutte, le retour à la place domestique qui leur fut assignée, aux rôles ancestraux de « mère ou de putain ».
Les guerres, l’exil, l’immigration forcée sont aussi des circonstances qui augmentent les situations de prostitution.

Zone de Texte: Nous
                    sommes aujourd’hui dans une situation où l’économie
                    est réduite aux jeux de la Bourse, où le
                    développement industriel s’éteint, où l’emploi est
                    détruit méthodiquement laissant à la rue des
                    milliers de gens. Partout en Europe le désespoir
                    grandit. Pour l’argent, pas de frontières, des lieux
                    paradisiaques lui sont réservés. Pour les peuples,
                    la récession, l’instabilité, l’accroissement de la
                    misère, avec son cortège d’injustices, une situation
                    de survie et de non-vie. Pour les femmes la
                    destruction de ce qu’elles ont acquis de dure lutte,
                    le retour à la place domestique qui leur fut
                    assignée, aux rôles ancestraux de « mère ou de
                    putain ».
                    Les guerres, l’exil, l’immigration forcée sont aussi
                    des circonstances qui augmentent les situations de
                    prostitution.
                    Aggravation des conditions de vie avec une crise financière mondialisée.

Face à cette crise, les situations et les formes de prostitution se sont multipliées, la mondialisation et la traite se sont amplifiées.


La pauvreté, la banalisation du sexe tarifé, le virilisme institué comme valeur chez les sportifs et leurs supporters, l’argent comme seul critère, amènent des femmes vers la prostitution.
L’influence des lobbies, l’avancée de la pornographie dans les mentalités, sous couvert d’esthétisme, promeuvent, valorisent et banalisent des images de femmes, objets de consommation masculine.
L’industrie du sexe trouve des candidates pour alimenter les films pornographiques, les sites internet ou autres lieux de commercialisation du corps des femmes au service des phantasmes masculins.

Zone de Texte: La
                    pauvreté, la banalisation du sexe tarifé, le
                    virilisme institué comme valeur chez les sportifs et
                    leurs supporters, l’argent comme seul critère,
                    amènent des femmes vers la prostitution. L’influence
                    des lobbies, l’avancée de la pornographie dans les
                    mentalités, sous couvert d’esthétisme, promeuvent,
                    valorisent et banalisent des images de femmes,
                    objets de consommation masculine. L’industrie du
                    sexe trouve des candidates pour alimenter les films
                    pornographiques, les sites internet ou autres lieux
                    de commercialisation du corps des femmes au service
                    des phantasmes masculins.
                     
En payant, le client ne s’embarrasse pas d’une relation humaine, il fuit toute responsabilité.

Le système prostitutionnel est au service du plaisir d’hommes déshumanisés ;  la personne prostituée est chosifiée, c’est ainsi que sont mises en place la servitude des femmes et la domination des hommes.
Penser résoudre les désirs sexuels des personnes handicapées par la mise en place d’aidants sexuels participe à l’injonction à une sexualité obligatoire et normée. C’est considérer que ces personnes ne sont pas dignes d’amour, ni capables de relations réciproques, hors circuit marchand ou médical.
C’est perpétuer un regard infériorisant sur elles. C’est ignorer et renoncer. Pour tout individu-e, une sexualité autre, hors du système marchand ou médical, une sexualité faite de corps, de désirs et d’amour est possible que l’on soit handicapé-e-s ou pas.
 Zone de Texte: En
                    payant, le client ne s’embarrasse pas d’une relation
                    humaine, il fuit toute responsabilité.
                    Le système prostitutionnel est au service du plaisir
                    d’hommes déshumanisés ; la personne prostituée est
                    chosifiée, c’est ainsi que sont mises en place la
                    servitude des femmes et la domination des hommes.
                    Penser résoudre les désirs sexuels des personnes
                    handicapées par la mise en place d’aidants sexuels
                    participe à l’injonction à une sexualité obligatoire
                    et normée. C’est considérer que ces personnes ne
                    sont pas dignes d’amour, ni capables de relations
                    réciproques, hors circuit marchand ou médical. C’est
                    perpétuer un regard infériorisant sur elles. C’est
                    ignorer et renoncer. Pour tout individu-e, une
                    sexualité autre, hors du système marchand ou
                    médical, une sexualité faite de corps, de désirs et
                    d’amour est possible que l’on soit handicapé-e-s ou
                    pas.
                    La prostitution institue l’oppression des femmes.


Le plus souvent, les femmes sont encore mineures lorsqu’elles sont prostituées et leur espérance de vie en est nettement diminuée.

Cette violence doit être dénoncée et traitée comme les autres violences.
Le désir des femmes est évacué, nié, piétiné, réduit à l’inexistence. Tout cela pour que dominent les pratiques patriarcales de la sexualité masculine. Là s’enracine le mépris des femmes, là on prend une part active à la dépersonnalisation des individu-e-s, oubliant qu’acheter du sexe est la forme la plus archaïque et occultée des violences : un crime.

Zone de Texte: Le plus
                    souvent, les femmes sont encore mineures
                    lorsqu’elles sont prostituées et leur espérance de
                    vie en est nettement diminuée.
                    Cette violence doit être dénoncée et traitée comme
                    les autres violences.
                    Le désir des femmes est évacué, nié, piétiné, réduit
                    à l’inexistence. Tout cela pour que dominent les
                    pratiques patriarcales de la sexualité masculine. Là
                    s’enracine le mépris des femmes, là on prend une
                    part active à la dépersonnalisation des
                    individu-e-s, oubliant qu’acheter du sexe est la
                    forme la plus archaïque et occultée des violences :
                    un crime.
                    Légiférer est nécessaire

Réduire la prostitution à un travail choisi rationnellement et librement dont les seules conséquences négatives seraient les infections sexuellement transmissibles, c’est occulter les énormes bénéfices mondialisés, le rôle des maffias et leur lobby.

L’argument de l’argent gagné est un leurre car cet argent là n’est pas libérateur. Il est plus facilement et vite dépensé qu’il n’a été gagné. Dans la majorité des cas, il donne l’illusion d’occulter les souffrances physiques et morales en orientant vers des pratiques et des dépendances aux drogues et à la surconsommation de marchandises.
Nous rejetons le système prostitutionnel mais nous respectons les personnes en situation de prostitution.
Rien ne changera sans l’interdiction d’acheter un acte sexuel.
Des efforts de sensibilisation envers tout acheteur potentiel de services sexuels et envers toute demande doivent être entrepris pour aboutir à une prise de conscience.
Seule une loi permettra, comme d’autres pays l’ont déjà fait, d’accélérer les changements de mentalité.
 Zone de Texte: Réduire
                    la prostitution à un travail choisi rationnellement
                    et librement dont les seules conséquences négatives
                    seraient les infections sexuellement transmissibles,
                    c’est occulter les énormes bénéfices mondialisés, le
                    rôle des maffias et leur lobby.
                    L’argument de l’argent gagné est un leurre car cet
                    argent là n’est pas libérateur. Il est plus
                    facilement et vite dépensé qu’il n’a été gagné. Dans
                    la majorité des cas, il donne l’illusion d’occulter
                    les souffrances physiques et morales en orientant
                    vers des pratiques et des dépendances aux drogues et
                    à la surconsommation de marchandises.
                    Nous rejetons le système prostitutionnel mais nous
                    respectons les personnes en situation de
                    prostitution.
                    Rien ne changera sans l’interdiction d’acheter un
                    acte sexuel.
                    Des efforts de sensibilisation envers tout acheteur
                    potentiel de services sexuels et envers toute
                    demande doivent être entrepris pour aboutir à une
                    prise de conscience.
                    Seule une loi permettra, comme d’autres pays l’ont
                    déjà fait, d’accélérer les changements de mentalité.


Un autre rapport àla sexualité est possible

Powered By Blogger